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 Critique du film Water for Elephants SPOILER

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mathilda
Annouk
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Annouk

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MessageSujet: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyVen 8 Avr - 0:27

Le réalisateur de Je suis une Légende prend un virage surprenant avec cette fresque romantique dans laquelle un jeune homme fraîchement embauché dans un cirque va tomber amoureux de l'épouse inaccessible du patron. Si De l'Eau pour les Éléphants repose sur des thématiques classiques et ne révolutionne pas le genre, le récit s'avère bien construit et l'interprétation suffisamment solide pour donner vie au triangle amoureux qui occupe le devant de la scène, et pour faire voyager le spectateur aux côtés de cette troupe d'artistes opprimés par un psychopathe en puissance (Christoph Waltz, excellent). Le classicisme n'est pas toujours d'un défaut et De l'Eau pour les Éléphants se déguste comme une de ces friandises qui, à condition de ne pas en abuser, procurent toujours une part de rêve. Découvrez ci-dessous la critique du film De l'Eau pour les Elephants.

Bonne nouvelle pour les amateurs de fresques romantiques, De l'Eau pour les Éléphants respecte à la lettre les codes du genre. Un héros benêt, une femme fatale prisonnière d'un mari tyrannique, un amour impossible… Tous les ingrédients sont là pour faire de ce nouveau film de Francis Lawrence une aventure romanesque, d'autant que le casting en fera rêver plus d'un(e). Au passage, le réalisateur de Constantine et de Je suis une Légende prend avec De l'Eau pour les Éléphants un virage surprenant. Les craintes étaient légitimes sur ses affinités avec le genre, mais il s'avère rapidement qu'il a parfaitement compris les attentes de son (nouveau) public.

Si De l'eau pour les Éléphants révèle assez vite ses grosses ficelles, il n'est pas interdit d'apprécier une recette ancestrale. Voire de la savourer dès lors que les ingrédients sont bien dosés, sans excès ni sucre ajouté. Pourtant, l'ouverture du film ne laisse pas présager du meilleur cru : le procédé du vieil homme contant son histoire, voix-off à l'appui, alourdit quelque peu la narration – l'épilogue sera d'ailleurs la seule faute de goût du film. Mais dès lors que le récit nous emmène dans le passé du héros, Jacob (Robert Pattinson), la sauce prend sans difficulté grâce à un scénario classique mais bien construit, dont l'argument ne repose pas uniquement sur les enjeux romantiques mais aussi sur l'univers nomade dans lequel évoluent les personnages. Un monde que Lawrence n'aborde pas à travers le prisme de la fantaisie baroque ni de l'onirisme, mais qu'il choisit de filmer avec réalisme, avec toute la misère sociale que cela implique, puisque l'histoire plante son décor en 1931, soit pendant la Grande Dépression. La dimension métaphorique du train, dont les employés devenus inutiles sont balancés en chemin, n'échappera à personne. Dans ce contexte, Robert Pattinson incarne le personnage archétypal du jeune homme éduqué devenu paria parmi les siens suite à la mort (et la ruine) de ses parents, et qui va débarquer tel un étranger pour devenir malgré lui l'élément perturbateur qui va changer la donne. Comme on s'en doute, il tombera amoureux de Marlena (Reese Witherspoon), l'épouse inaccessible d'Auguste (Christoph Waltz), le patron violent et instable.


Doté d'une direction artistique ambitieuse, De l'Eau pour les Éléphants doit bien évidemment aussi beaucoup de son charme à son casting : il n'y a pas à dire, Robert Pattinson et Reese Witherspoon forment un joli couple à l'écran. Echappé de Twilight et vu récemment dans le sympathique Remember Me, Robert Pattinson prouve à ce titre que son répertoire ne se limite pas à jouer les beaux gosses de service et fait un Jacob très attachant, armé de son sourire enfantin. On reprochera juste à la mise en scène de Francis Lawrence de manquer de sensualité dans les échanges du héros avec sa partenaire. C'est surtout lorsque le triangle amoureux se retrouve au complet que le cinéaste parvient à faire monter la tension, Christoph Waltz excellant dans le registre du psychopathe en puissance, à la fois terrifiant, pathétique et imprévisible. On n'est pas la dernière trouvaille de Tarantino pour rien. Pourtant, l'émotion surviendra finalement grâce aux interventions de Rosie, l'éléphante qui va devenir malgré elle l'enjeu d'une lutte de pouvoir, au sein du cirque comme dans le cœur de Marlena. Amoureux des animaux, ce film est aussi pour vous.

Alors oui, avec ses thématiques familières et ses accents mélodramatiques (qui ont cependant le bon goût de ne pas être trop prononcés), le nouveau Francis Lawrence est de ces films romanesques dont on connaît les ressorts par cœur. Mais le classicisme n'est pas toujours d'un défaut. De l'Eau pour les Éléphants se déguste comme une de ces friandises qui, à condition de ne pas en consommer trop souvent, apportent toujours une part de rêve.

Note : 3 1/2 étoiles sur 5

source cinema.jeux actu.com
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Annouk

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyDim 10 Avr - 16:41

Critique de clapmag.com ( note: 5/10)

Jacob Jankowski se retrouve orphelin à 20 ans. Bouleversé par la mort de ses parents, il abandonne l'école vétérinaire et saute dans le premier train qui passe. Décidé à changer de vie, il embarque avec toute la troupe du cirque Benzini, pour le meilleur et pour le pire...

N'est pas Cecil B. DeMille qui veut. Si le spectacle dans Sous le plus grand chapiteau du monde était absolu (romance, suspense, action), celui que met en scène Francis Lawrence pêche par excès de zèle. En effet, De l'eau pour les éléphants a l'allure d'une grande fresque à l'hollywoodienne mais le ton est plutôt celui du mélo pour ado, guimauve et traînant. Car, bon dieu, que c'est cul-cul et téléphoné...

Des rôles caricaturaux (le patron dégueulasse, l'orphelin courageux, etc.), un récit au classicisme lassant et une réalisation blanche, le troisième long-métrage de Lawrence n'est pas à la hauteur de ce qu'il promet : une chevauchée fantastique et romanesque dans l'univers forain. Car De l'eau pour les éléphants manque d'épaisseur ; en effet, l'objectif est souvent resserré sur un objet unique (l'intrigue sentimentale) aux déprends des autres thématiques soulevées (la magie, le rêve, l'initiation, la crise économique, etc.), ce qui affecte à la fois le divertissement et la profondeur de champ.

Adaptation du best seller de Sara Gruen, De l'eau pour les éléphants a la photo agréable et le montage harmonieux mais la vision (trop) chaste du réalisateur lisse le film au point de le rendre ennuyeux. Les plans s'enchaînent justement mais la magie, pourtant au coeur du film, ne prend guère (sauf peut-être pendant les séquences avec l'éléphante star, Rosie). Heureusement, la carte "Pattinson" fonctionne bien (en tous cas sur le public féminin). Le beau gosse de Twilight est en effet plutôt convainquant. Car si le rôle de Jacob est particulièrement bateau, Pattinson évite les clichés de jeu qui colle à sa persona d'acteur romantique et nous surprend par son sens de la dérision. Waltz, quant à lui, nous déçoit un peu. Dans les pompes d'Auguste, le boss qui traite ses employés comme ses animaux, l'acteur a la cruauté surfaite et le flegme outré. De l'eau pour les éléphants, ça ne trompe pas énormément....

Ava Cahen


Critique du site Excessif.com (2 étoiles) :


L'HISTOIRE :
Alors qu'il est sur le point de passer son examen final à l'école vétérinaire de Cornell, Jacob Jankowski perd ses parents dans un accident de voiture. A la suite de cette tragédie, il laisse tout tomber et rejoint les Frères Benzini, un cirque ambulant qui tente de survivre à la Grande Dépression...


"Bien emballé mais prévisible et peu touchant"

Changement de registre pour Francis Lawrence qui, après la science-fiction et l'adaptation de Je suis une légende de Richard Mathewson, s'attaque à un drame romantique, De l'eau pour les éléphants, d'après le roman de Sara Gruen. Un film pour lequel il réunit Robert Pattinson, en quête de reconnaissance en attendant la fin de la saga Twilight, Resse Witherspoon et Christoph Waltz.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Francis Lawrence s'est donné tous les moyens pour réussir sa fresque romantique dont l'intrigue est située en pleine dépression des années 30. Le résultat est-il à la hauteur des moyens ? Pas complètement. On ne pourra pas reprocher au réalisateur son sens du détail notamment autour de la reconstitution du cirque. Sans insister sur la période trouble que traversait alors les Etats-Unis, Lawrence distille quelques éléments ça et là mais nous sommes loin du réalisme que l'on pouvait retrouver, par exemple, dans la série La Caravane de l'étrange.
Ce qui gêne dans De l'eau pour les éléphants, c'est son côté prévisible. Dès le départ et l'intégration du héros dans la troupe, on devine ce qu'il se trame et surtout comment les choses vont se terminer. Même en mettant cet aspect de côté, Francis Lawrence ne parvient pas non plus à nous emporter. Le spectacle est beau, la partition est bien jouée mais il manque ce petit plus qui nous chavire et nous emmène loin, dans ce cirque et ce qu'il comporte de magie, de mystère et de rivalité.

Olivier CORRIEZ

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyDim 10 Avr - 18:30

Merci Annouk.
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyDim 10 Avr - 20:52

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyMer 13 Avr - 21:18

Critique de Water for Elephants par Studio Ciné Live

je le met mais vous n aimerez pas !!! mdr

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Clair de Lune

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyJeu 14 Avr - 2:16

:/: ... j'aime effectivement pas la dernière... loooool
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyJeu 14 Avr - 3:52

Une nouvelle critique de Water for Elephants

Synopsis : Alors qu’il est sur le point de passer son examen final à l’école vétérinaire de Cornell, Jacob Jankowski perd ses parents dans un accident de voiture. À la suite de cette tragédie, il laisse tout tomber et rejoint les Frères Benzini, un cirque ambulant qui tente de survivre à la Grande Dépression… Autant être honnête dès le début, si vous n’êtes pas fan des films type mélos et que la simple présence à l’écran de Robert Pattinson vous donne de l’urticaire, passez votre chemin. Water for Elephants n’est pas pour vous. Mais en même temps en faisant cela je pense que vous commettriez une erreur. Pourquoi ? Tout simplement parce que, mine de rien, ce genre de spectacle, certes à l’ancienne mais mis en scène à la perfection et beaucoup mieux joué que prévu, se fait bien souvent de plus en plus rare. "De l’eau pour les éléphants" est peut-être d’une certaine façon classique et prévisible, cela ne l’empêche pas, malgré ce que l’on vous dira, d’être un bon film quand même.

Se lancer dans l’aventure de ce film consiste à accepter un retour dans le temps. Une tentative imparfaite, mais attachante, d’émuler le cinéma d’antan de l’âge d’or Hollywoodien. Ici le but n’est pas forcément de surprendre par les twists que l’on offre au niveau de l’histoire. Si l’on est logique, ces derniers sont cousus de fils blancs. On le sait et pour être honnête, on l’accepte. C’est comme dans les comédies romantiques. On n’est pas là pour le plat, mais pour les saveurs qu’il procure. Et ce que Water for Elephants offre c’est un dépaysement complet, une mise en avant d’un monde que l’on ne connaissait qu’au travers des livres d’histoire ou photos d’époque. Que ce soit par le biais d’effets spéciaux qui savent se faire discrets ou de décors réels qui eux font dans le grandiose, le film de Francis Lawrence caresse l’œil du spectateur sans jamais l’agresser. On prend son pied, on voyage, on revient à la base de l’expérience cinématographique : se laisser aller et prendre plaisir à découvrir l’histoire que l’on nous conte… Car le film de Francis Lawrence pourrait presque être vu comme une sorte de conte de Noël de luxe d’une certaine façon.

Histoire d’un vieil homme à l’orée de sa vie qui revient vers sa seule et unique passion. Celle qui, là où il l’attendait le moins, a réussi à lui offrir la vie de rêve qu’il n’attendait pas. Au travers de cette histoire, le scénario nous donne l’occasion de découvrir une galerie de personnages simples mais attachants, où Robert Pattinson continue de confirmer le bien que je pense de lui. Je le trouve insipide dans Twilight, mais bizarrement dans un film comme Remember Me ou How To be, il avait réussi à me faire découvrir une autre facette de son jeu d’acteur. Partie qu’il cachait un peu des yeux inattentifs des spectateurs de Twilight. Acteur au final curieux et touche à tout, il ne cesse de tenter des nouvelles choses. Ce n’est pas toujours parfait, mais le simple fait qu’il soit désireux de ne pas rester les deux pieds dans le même sabot force ma sympathie. À la fois touchant et attachant dans son rôle de jeune premier romantique par la force des choses, il montre une nouvelle corde à son arc. Le résultat loin d’être désastreux est des plus encourageants pour la suite de sa carrière une fois que Twilight sera de l’histoire ancienne. C’est avec des rôles comme ce dernier qu’il réussira à se faire un nom par lui-même et pas juste via son alter ego de vampire.

Le reste du casting, en la personne de Christoph Waltz et Reese Witherspoon, souffre d’un léger souci. Les deux personnages sont très bons et joués à merveille, mais une fois la fin pointant à l’horizon, difficile de chasser une petite frustration les concernant. Quand on dispose de deux acteurs de ce calibre, on s’attend à ce que l’épaisseur des personnages et le développement qui va avec soit plus massif. Ce n’est pas forcément le cas et du coup malgré le talent des deux on reste un peu sur sa faim, la déception de ne pas en avoir eu plus se fait sentir. Le potentiel était là pourtant. Mais est-ce que cela veut pour autant dire que c’est insupportable à voir ? Loin de là. Les deux acteurs jouent sur du velours en respectant les codes inhérents à ce genre d’histoire. Le bon point, justifiant la frustration, est que si cela avait été mauvais dans tous les sens, la pilule ne serait jamais passée. Hors ils nous ont montré du bout du doigt que quelque chose de splendide était bien présent (peut-être un jour via un hypothétique director’s cut). Au final, le trio d’acteurs porte le film à bout de bras, en duo avec un réalisateur inspiré et désireux d’offrir l’expérience la plus old-school et agréable possible. Ce n’est pas parfait dans les grandes largeurs, mais l’intention est là et la finition suffisamment appliquée pour emporter mon adhésion.

Water for Elephants n’est donc pas le genre de film qui plaira à tous. Lent, hautement romanesque d’une façon sentant la naphtaline et misant beaucoup sur son look à l’ancienne, ce film en laissera sur le bord de la route. Mais ceux qui prendront le temps de se laisser emporter y découvriront un film bien plus agréable que prévu. Robert Pattinson trouve ici une occasion en or de s’aventurer hors des sentiers battus du teen-movie et le résultat lui va plutôt bien. Maintenant reste à voir la suite de la tournure que prendra sa carrière. Francis Lawrence quant à lui signe ici un film qui était de toute façon fait pour me plaire. À mi-chemin entre l’expérimentation et l’hommage à un cinéma qui n’existe plus à Hollywood, cette tentative de rallumer la flamme bien qu’imparfaite force largement la sympathie. Une très sympathique surprise à beaucoup de niveaux.

source : buzzmygeek.com

A noter que dans les commentaires du blog, l'auteur a laissé le message suivant: "Les avis étaient très différents en sortant de la projection, mais franchement je n’ai pas détesté du tout. La preuve je le conseille en fait. "

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyJeu 14 Avr - 13:02

merki
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyJeu 14 Avr - 16:50

Critique - De l'eau pour les éléphants réalisé par Francis Lawrence

Ce que la rédaction en a pensé :

Je tiens avant tout à signaler combien j’ai adoré ! De l’eau pour les éléphants est un film grandiose, aux émotions intenses et avec des images époustouflantes. L’adaptation du roman éponyme de Sara Gruen est une vraie réussite.

[...]

Francis Lawrence a su représenter et mêler avec brio deux univers. Celui des années 30, de l’Amérique de la Grande Dépression et de la Prohibition. Et celui du cirque, mais un cirque à l’ancienne, avec ses roulottes, ses chapiteaux et ses parades urbaines. Chaque image est comme un tableau beau à couper le souffle. Les costumes, les couleurs, les paysages, la musique… tout parvient à nous plonger à merveille dans l’univers des années 30. Le film retrace du même coup l’évolution du cirque, d’un divertissement pour adultes (avec danseuses exotiques et « monstres » en tous genres) à un spectacle familial.

Tous les acteurs ont été parfaitement choisis et interprètent avec talent leur personnage.

Robert Pattinson est époustouflant en Jacob. Il est Jacob. Pour l’avoir suivi depuis le début de sa carrière, j’ai été vraiment frappée par les progrès réalisés. Son talent ne cesse de grandir et toutes les petites maladresses de ses débuts ont disparu. Il est ici totalement habité par son personnage. A aucun moment on ne perçoit son rôle d’acteur. Il a bien su faire rejaillir la modestie, la gentillesse mais en même temps la force de caractère du personnage.

Egale à elle-même, l’interprétation de Reese Witherspoon est tout aussi magistrale. Elle campe Marlène, la femme d’August et star du cirque. Tout le monde la prend pour une femme froide et distante, voire snob. Mais Jacob parvient à percer sa carapace et on découvre une jeune femme qui ne cherche qu’à se protéger et à protéger les autres de la tyrannie de son mari.

Quant à Christophe Waltz, qui interprète August, la seule chose qu’on peut dire c’est que cet homme sait incontestablement se faire détester. Il a une extraordinaire capacité à faire passer dans ses gestes et surtout dans son regard de la pure méchanceté !

Pour autant, la vraie star du film est Rosie, une éléphante de 53 ans. Elle est parvenue à voler la vedette aux acteurs en nous faisant pleurer et rire, et en nous offrant un spectacle plus qu’attendrissant.

Au final un film magnifique à découvrir dès sa sortie en salles !

source : place-to-be.fr

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyJeu 14 Avr - 22:08

Critique de Water for Elephants pas VG (Norvège)

Le cirque de la vie ou de la mort «Water For Elephants»
ParJon Selås

Une histoire classique au large spectre, où un cirque de grande renommée travaille bien sous des airs de roman à l'eau de rose.

L'intrigue est connue de tous: un vieil homme ouvre le film en prenant un verre d'eau et de whiskey et il lance : "Voici ma vraie histoire. J'étais là!"

Le viel homme est vétérinaire. Dans sa jeunesse, il a voyagé avec un cirque itinérant. C'était pendant la Dépression et beaucoup tentait de survivre aux USA. Même pour les employés du cirque, c'était comme un numéro de funambule.

Le cirque voyageait à travers les USA en train, ce qui nous donne un petit aperçu de cette époque aux USA.Mais le train est un lieu à part : il y a très peu d'espace, votre vie se déroule dans un espace confiné. Ca fait augmenter la température, les drames et la concentration, l'amitié, l'hostilité et la tendresse et la cruauté à l'état pur dans un mélange fort mais “malheureux”

«Water For Elephants» a un solide cast . Mais il pêche grandement avec le rôle principal . Robert Pattinson est devenue une idole en étant ce vampire dans «Twilight» . Le problème dans ce film , c'est qu'il joue comme un vampire: pâle , souffrant, le cou raide , le regard hargneux et des épaules basses et anémiées. On dirait qu'il a encore besoin d'une transfusion. Il est timide et il échoue, et ça donne un côté roman à l'eau de rose au film, et on s'en serait bien passé.

Ca se voit encore plus car le reste du casting est un vrai délice, du directeur et époux ambigu de Reese Witherspoon , le très talentueux Christoph Waltz (oui le , “Corneal Landa”de “Inglourious Basterds”!) et les rôles secondaires sont charmants

Cependant, «Water For Elephants» est le type de film qui vous divertie et vous excite et cela fera plaisir au plus grand nombre. Nous ne voyons que la simplicité du film.

source vg via ropertpattinsononline.com

Traduction Ptiteaurel © www.rpattzrobertpattinson.com
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyVen 15 Avr - 17:54

critique de Water for Elephants (Suède)

@NordicNina donne sa critique d film WFE ! (Suède)

Alors que Jacob Jankowski doit passer son examen final et séduire la plus belle fille de l'école, il vit une tragédie qui remet en cause ses futurs rêves et sa vie prend un tournant complétement différent. Il se retrouve dans un cirque itinérant et réussià grâce à son impudence sans faille à devenir le nouveau protégé du versatile propriétaire du cirque.

Ainsi début le film dramatique qui n'a pas besoin d'un seul grain de poudre à canon pour attirer le public. La passion entre un jeune homme sympatique et beau et une merveilleuse mais fragile star du cirque – est rendu impossible par l'incontrôlable marri de cette dernière. Les animaux sont beaux mais doivent être sauvés. Les numéros du cirque sont magnifiques et effectués sans filet de secours

Cela se déroule pendant la Grande Dépression et cela crée les conditions favorables pour les extrêmes: les chanceux baignent dans le champagne de contrebande alors que les plus pauvres, sombrent. Ca passe ou ça casse. Et aussi cruel que semble le cirque, il n'y a pas de place pour les animaux médiocres ou malades et les artistes brillent ou sont virés – ou plutôt jetés du train par le terrible Adolf.

Et pendant plus d'une heure on vit heureux dans ce monde diabolique et absurde où l' illusion est maître . J'aurais voir plus. Mais le film devient plus lent , plus oisif et on revoir des choses qu'on a déjà vu et je perd ma concentration, et cela ne m'intéresse plus

La faute au casting du réalisateur . Robert Pattinson travaille bien en vampire chaste et mystérieux dans Twilight , mais il n'est pas convaincant en amant passionné à cause de sa raideur et de son sourire en coin . Il a l'air souvent stupide et l'intelligence que son personnage est censé avoir est grotesque

C'est aussi triste quand le héros est complétement écrasé par son ennemi , le diabolique directeur interprété par Christoph Waltz. On le connait pour son rôle dans Inglourious Basterds mais la comédie est un peu plus délicate . Bien sûr le rôle de Reese Witherspoon’, la star mélancolique avec cette coiffure aérienne, est vraiment inintéressant : elle est dépendante, passive et prévisible

On a top peu de bonnes choses – même pour les moments diaboliques – c'est un peu trop tôt et un peu trop impassible pour être un bon divertissement. Un peu de distance n'aurait pas fait de mal.

source svd.se via spunk ransom


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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptySam 16 Avr - 17:10

Critique de Water for Elephants par Caprichio

La magie du cirque vous rendra très heureux en regardant «Water for Elephants», le nouveau film de Robert Pattinson . L'acteur, qui revient sur grand écran avec le personnage de Jacob, est plus mature et plus prenant dans cette adaptation du best-seller de Sara Gruen.

Dans le roman, comme nous l'avons déjà dit , Rob est un étudiant vétérinaire qui perd ses parents dans un accident de voiture et se retrouve à la dérive. Avec nul part où aller, il monte dans un train et découvre plus tard, que c'est la locomotive d'un cirque. Dès le début, Jacob tombe amoureux de Marlena, l'épouse du propriétaire. Et après cela ... C'est tout simplement le chaos!

Si vous vous attendez à voir Robert tout propre, comme notre vampire Edward, oubliez-ça! Dans le film, l'acteur est très sale : son pantalon est rempli de saleté et il y a de la sueur sur son visage. Mais ne vous découragez pas! Il n'a jamais été aussi beau!

Les 5 choses à ne pas manquer le film.

Jacob fait face à un lion
Préparez-vous à beaucoup rire dans cette scène! Le propriétaire du cirque apprend à Jacob à nourrir les lions et, bien que tout va mal (nous ne vous racontons pas ce qui s'est passé!) , Rob est tellement mignon et drôle. Impossible de s'empêcher de penser que l'acteur aurait sa place dans une comédie!

L'amour entre Jacob et Marlena
Ah! L'alchimie entre Robert et Reese Witherspoon, est naturelle Jacob voit la blonde pour la première fois dans les scènes d'ouverture et ne sait pas qu'elle est l'épouse du propriétaire. La romance domine déjà . Une seule chose: n'oubliez pas de rester concentré sur la scène! Les chances que vous passiez le film à baver sont énormes. Dans chaque scène avec l'actrice, Robert nous donne envie de l'embrasser.

Rosie
Maintenant, nous pouvons comprendre pourquoi Robert a déclaré dans une interview qu' il est tombé amoureux de Tai (appelée Rosie dans le film) et il a presque pleuré quand il a fini le tournage. Le moment où elle apparaît va rendre les amoureux des animaux fous.! Rosie est mignonne et intelligente! Socooorro! Vous voudriez l'avoir pour animal de compagnie

Jacob "se balade " sur le toit d'un train!
Une des plus belles scènes du film c'est lorsque le personnage de Jacob monte sur le toît d'un train en marche avec August (Christopher Waltz), le propriétaire du cirque. Les deux parlent un peu de la vie puis courent et sautent de wagon en wagon. Précision: Robert a dit dans plusieurs interviews qu'il a fait les scènes sans l'aide de cascadeurs.

Une scène finale impressionnante
Si vous n'avez pas lu le livre, vous serez probablement impressionné par la fin de «Water for Elephants. La scène est très bien faite, pleine de course et avec une scène de combat qui vous coupe le souffle. Toute la séquence est incroyable et l'une des meilleures de la production.

Mis à part ça, on pleure. Dans certaines scènes, nous avons été très choqués et impressionnés par le propriétaire du cirque qui maltraite les animaux. Pffft , très triste!

source caprichio via spunk ransom

Traduction Ptiteaurel © www.rpattzrobertpattinson.com
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyDim 17 Avr - 19:36

merci merci...
ben dis donc, les pays nordiques sont pas tellement tendre avec notre chouchou... Sad

m'en fout... d'abord... NA...!
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyJeu 21 Avr - 14:35

Extrait de la critique de The Hollywood Reporter

Une adaptation respectable du best-seller de Sara Gruen, Water for Elephants aurait encore été plus captivant si on avait eu de plus fortes doses de l'époque de la dépression et un peu plus d'ardeur sexuelle. Se déroulant dans un cirque de 1931 et avec un triangle amoureux impliquant trois personnes extrêmement attrayantes, il fournit un mélange constant de plaisance pittoresque et de fidélité du film à sa source et il recevra l' approbation des nombreux fans du livre, qui devraient déboucher sur des résultats commerciaux spectaculaires pour ce film de la Fox . Mais l'étincelle vital qui aurait rendu le drame vraiment convaincant à l'écran manque à l'appel

(...)

Sous le direction de Francis Lawrence, tout a été aplani dans la mesure où la misère noire même ne semble pas totalement inintéressante. Certainement, le trio de tête ne le fait jamais. Il est 300 cent fois mieux qu'il ne l'est dans son dernier film en dehors de la saga « Twilight », « Remember Me, » Pattinson est vraiment convaincant en Jacob, un étudiant de l'école vétérinaire de Cornell qui s'échappe de la ruine provoquée par la mort prématurée de ses parents en rejoignant presque par inadvertance le cirque.

(...)

Waltz, dans son premier grand film après le succès de Inglourious Basterds,est encore une fois incroyable en homme puissant d'âge moyen qui ne tue pas le serpent dans les herbes avant qu'il ne soit trop tard. Quant à Witherspoon, elle est comme la blonde platine que tout mec voudrait attraper mais quand August insulte Marlena en disant qu'elle est "d'une banalité absolue", il est clair que Witherspoon a eu besoin d' injecter un peu de Jean Harlow dans sa personnification pour mettre l'accent sur les profondeurs inférieures d'où elle est originaire mais qui ne peut jamais être entièrement effacée. Malgré les regards durs et la suggestion d'un accent de la classe ouvrière, Marlena est toujours une femme et pas assez une grande dame.

Hal Holbrook fait un travail sympa en établissant le conte sous les traits de Jacob âgé qui raconte l'histoire à un ouvrier du cirque moderne, il devrait être celui qui raconte tout ça, pas Pattinson ; encore une fois, les sensibilités modernes du public sont entrés en jeu.

Les contributions des artistes sont excellentes, notamment celle de Rodrigo Prieto illustre cinématographe,

Jack Fisk a réalisé les écors et les costumes ont été faits par l'ingénieuse Jacqueline West.


Critique complète THe Hollywwod Reporter

source via RPLife

trad. ptiteaurel pour rpattzclub
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyJeu 21 Avr - 19:50

Les critiques US de Water for Elephants

certains médias US n'ont pas respecté la consigne donnée par Fox qui était d'attendre le jour de la sortie du film pour donner leur "verdict" et comme de par hasard ce sont en majorité ceux qui n'aiment pas qui balancent leur critique (faisant baisser la note du film sur rotten tomatoes puisqu'il en est à 25% ceci dit ils ont une drôle de façon de comptabiliser chez rotten)

la critique >>redeyechicago

note : 2/4 - résumé : film qui manque de saveur. si le côté inexpressif de rob peut aller avec son rôle de vampire dans twilight, c'est insuffisant pour WFE même si il gagne quelques expressions supplémentaires. du coup l'histoire d'amour est tiédasse. reese laisse filer le rôle entre ses doigts et seul Waltz tire son épingle du jeu. le film est trop calme et manque de majesté et de tension.

la critique >> orlando sentinel

note : 2/4 - résumé : le réalisateur et le scénariste ont mal adapté le livre. pour rob apparemment seules les scènes avec Taï sont agréables et le rôle ne le détache pas vraiment de twilight. reese qui a su physiquement se glisser dans son personnage a quelques moments touchants, waltz est moyennement intéressant dans un énième rôle de sadique et n'a pas le charisme nécessaire pour le personnage d'August, holbrook est sous utilisé et mal utilisé. ça n'est pas un fiasco total mais le livre est mieux que le film.

la critique >>toronto.com

note : 2/4 - résumé : l'amour entre rob et taï se voit. Rob quant à lui a toujours tendance à se comporter comme un cadavre côté expressivité même dans un film autre que Twilight. le film manque d'émotions mais retranscrit bien l'univers du cirque. Reese est mignonne mais pas du tout sexy et pour un film qui veut rappeler l'âge d'or d'hollywood c'est raté.

la critique >> hollywoodandfine

Pas de note - résumé : on a dû mal à croire que le film est basé sur un best seller. drame romantique banal, avec plein de clichés, daté et prévisible. pour parler de rob il écrit : "le tristement sans talent Robert Pattinson". mélange de musique sirupeuse, de sentiments larmoyants et de mauvais goût. Rob ferait mieux d'espérer qu'on continue à écrire des livres Twilight à adapter au cinéma. Il n'a pas de talent discernable avec son regard endormi qui exprime le peu qu'il a dans la tête. Après avoir vu le film, l'auteur ne s'imagine pas lire le le livre

La critique >> hosted news

Pas de note - Résumé : la romance et l'intrigue font penser à la façon dont se déplace un pachyderme. Peu de passion dans le couple Reese/Rob. Seul intérêt du film : Waltz dans le rôle du sadique August (l'auteur ne tarît pas d'éloges sur lui remettant le couvert plusieurs fois tout au long de l'article). Sa performance à l'écran rend encore plus fades celles de Reese et Rob. Scénario qui comprend trop de narrations. romance prévisible. pas d'étincelle entre reese et rob. Tous les détails, les décors, les costumes sont impressionnants mais pour autant le film ne retranscrit pas l'atmosphère du cirque. Le film est loin d'être le "show le plus spectaculaire au monde". Au mieux il le sera dans le cinéma de votre ville en supposant que ça soit le seul film projeté. Le mieux c'est de l'ignorer pour qu'il finisse au cimetière des éléphants.

L'article >> the movie minute

Pas de note - Résumé : Film réussi pour le côté "à l'ancienne". Si certains aspects de la dureté de la vie à cette époque ont été supprimés dans le scénario, d'autres demeurent, et celui ci est surtout centré sur l'amour, l'amour entre humains, l'amour entre humains et animaux. Performance de Waltz. Magnétisme de Reese. Rob s'en sort très bien. La star du film est Rosie. Le film montre la corrélation entre la violence faite aux animaux et aux personnes

La critique >> Movie Hole

Pas de note - Résumé : Un des meilleurs films de 2011. Carte postale visuelle de l'époque. la caméra du réalisateur a capturé les moindres détails. Scénario fort qui raconte l'histoire de façon simple et qui captive tout du long. Décors magnifiques et l'une des meilleurs BO de James Newton Howard. Attraction principale du film : les performances des trois stars. Reese : travail parfaitement en nuance dans un rôle qui aurait pu très facilement tombé dans le cliché. Waltz : parfait en August dans un rôle qui montre pourquoi son oscar était mérité. Rob : La vraie surprise du film. Calme et sombre dans les "Twilight", dans WFE il semble jaillir de l'écran. Qui aurait cru qu'il pouvait jouer ainsi. Bravo. applaudissements aussi à Holbrook sans oublier tous les animaux présents dans le film.

La critique >> ny1.com

Pas de note - Résumé : Rob livre une prestation très convenable et ses fans seront ravis de la façon dont il est filmé tout au long du film. Reese a un rôle ingrat, n'est pas convaincante et n'a pas tout donné. Waltz est mieux que Reese et même si sa performance est parfois trop, il suscite toujours l'intérêt. D'un point de vue visuel, c'est un film magnifique. La photographie est excellente et l'attention portée aux détails sur l'époque (costumes, maquillage, coiffures et décors) donnent un sentiment d'authenticité. L'auteur aurait préféré plus d'émotions et aurait aimé que le scénario soit moins prévisible. Malgré tout WFE peut être qualifié de film à l'ancienne de l'âge d'or d'Hollywood.Pas de réelles surprises ici, mais si on aime ce genre d'histoire, une histoire d'amour sur fond de cirque, le film remplit parfaitement son contrat.

La critique >> journaltimes

Note : 3,5 - Résumé : Rob est plus agréable quand il est bronzé et souriant dans WFE que dans Twilight. Belle adaptation avec l'atmosphère et le réalisme nécessaires au film. Personnages quelque peu stéréotypés mais le trio est bien développé. Reese : meilleur rôle depuis son oscar pour "Walk the line". Waltz donne de la profondeur à son personnage. Costumes de reese superbes. Rob s'améliore au fur et à mesure du film

La critique >> coming soon

Note : 8/10 - Résumé : Film qui rappelle l'âge d'or du cinéma et qui y réussit habilement. Drame somme toute classique mais le réalisateur a réussi à capturer la magie et le romantisme. Scénario solide qui pousse les acteurs à donner le meilleur d'eux. Rob apporte beaucoup de personnalité à Jacob, le rendant immensément sympathique et faisant en sorte que le spectateur suit avec intérêt ses hauts et ses bas, le rôle permettant à de nombreuses occasions de montrer un large éventail d'émotions. Reese est plus impressionnante pour ses acrobaties sur un éléphant que ses moments dramatiques. Leur histoire d'amour est maintenue en stand by pendant une bonne heure, mais ce qui empêche le film d'être centré sur le triangle amoureux, c'est l'arrivée de l'éléphante et ce que la présence de Rosie apporte à leurs relations. Quand ça n'est pas Rosie qui vole la vedette, c'est Waltz dans un rôle qui rappelle celui d'Inglorious Basterds. Beaucoup de scènes sont mélodramatiques mais on n'a pas une impression de remplissage, car il y a des scènes plus légères. Du fait de l'histoire, on sait où les choses vont aller de façon assez évidente mais on aboutit à une apogée fantastique. Peu de livres sont aussi bien portés à l'écran. Pour WFE cela vient de l'aspect old school du film, qui change de ce que l'on peut voir habituellement de nos jours au cinéma auquel on peut ajouter le travail de ceux qui ont contribué à le porter à l'écran.

Dans le drame romanesque, une réussite indéniable portée par une photographie somptueuse et le charisme de ses interprètes. A réserver toutefois au public féminin qui devrait être plus conciliant avec la lenteur surannée du récit.

L’argument : 1931, période de Grande Dépression aux Etats-Unis. A la suite d’une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlène. Elle est l’épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux. Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlène et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d’August, cette histoire d’amour les met irrémédiablement en danger.

Notre avis : Adaptation du best-seller éponyme de Sara Gruen (2006) qui a tenu 12 semaines dans la liste des meilleures ventes du New York Times, De l’eau pour les éléphants est une grosse production hollywoodienne à l’ancienne. Glamour et romanesque au possible, elle revendique un style de cinéma suranné qu’on n’avait plus vu depuis des années, voire des décennies.
Dans une tradition d’images sublimes loin de toute préoccupation réaliste (la photographie de Rodrigo Prieto, directeur de la photo d’Inarritu, est envoutante de beauté), le film de Francis Lawrence sert les charmes de comédiens surtout réputés pour leurs plastique (Robert Pattinson et Reese Witherspoon, tous deux impeccables). Toute cette esthétique d’un autre temps est mise au service d’une romance de papier glacé, dont on se délecte sans résistance, tant l’écriture de Richard LaGravenese (Fisher King) est fluide et convaincante.

Si la volonté émotionnelle est là dès la mise en place de la structure cadre contemporaine (un vieillard joué par Hal Holbrook, se souvient de la grande histoire de sa vie, au début des années 30, lors de la Grande Dépression dont on ressent peu les enjeux, en fait...), l’émotion enfle peu à peu au rythme un peu longuet d’un récit qui aime prendre son temps. Sans rebondissements spectaculaires pendant plus d’1h30, il faut chercher les faits marquants dans l’inventivité de la mise en scène du réalisateur de Je suis une légende qui sait provoquer l’admiration en dévoilant des petits riens face à la surenchère du cinéma américain d’aujourd’hui : l’érection d’un chapiteau de cirque, les apparitions de l’éléphant acheté pour sauver la troupe de la banqueroute, les plans faisant monter le désir entre Robert Pattinson, jeune vétérinaire ténébreux débarqué par hasard, et Reese Witherspoon, l’épouse du propriétaire lunatique et tyrannique, atteignent un paroxysme dans la frustration...
Pourtant, peu à peu, c’est bien vers un final exaltant que nous conduisent les deux amoureux. Piégés par leurs positions et contraints à la rébellion contre l’autorité du patriarche, ils doivent envisager la fuite face aux menaces mafieuses très en vogue dans les années 30 américaines de la Prohibition (l’époux, un sacré salaud au visage avenant, se débarrasse de ceux qui lui barrent la route ou qui lui sont devenus inutiles par le crime).

L’éléphant que l’épouse malheureuse doit apprendre à monter pour le show et que le jeune homme doit apprendre à dompter, devient le catalyseur de leur attirance l’un pour l’autre, le reflet métaphorique de leurs sentiments égratignés, bafoués et meurtris par le crochet du violent Auguste qui dirige sa troupe avec une main de fer. La bête de cirque (qui ne boit pas que de l’eau !) est l’élément qui va rapprocher les tourtereaux mais aussi les précipiter dans le drame d’un final parfaitement spectaculaire auquel le cinéaste nous préparait minutieusement. Inutile de dire qu’on adore cette séquence d’anarchie finale qui vient malmener la lenteur générale du film.
Au final, cette romance est un vrai beau spectacle à l’ancienne qui, même si elle s’écarte totalement des enjeux adolescents de Twilight risque toutefois de cantonner une fois de plus le comédien Robert Pattinson à un public essentiellement féminin, car ne nous voilons pas la face, aussi réussi soit-il, De l’eau pour les éléphants aura bien du mal à convaincre la gente masculine. Cela n’en fait pas pour autant un mauvais film. Loin de là !

source avoir-alire.com

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyVen 22 Avr - 10:38

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyVen 22 Avr - 12:46

merci!!
ce que j'aime avec les critiques c'est qu'ils sont tous unanimes :bav: !!

bon moi j'ai trés hâte de le voir!!!
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyVen 29 Avr - 1:45

ben moi je donne un bon 8.... peut être même 9... Surprised
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyVen 29 Avr - 14:10

De l’eau pour les éléphants (Water for Elephants) du réalisateur Francis Lawrence (I Am Legend) a tout de la grande fresque à l’américaine. Son casting glamour (Reese Witherspoon et Robert Pattinson) et cinéphile (Christoph Waltz), son histoire, véritable métaphore de la crise financière que connaît l’Amérique, sa narration faite d’épreuves et de désillusions menant à un climax suffocant où la salle tel un seul homme se lève et applaudit à tout rompre (il faut le vivre pour le croire) soulagée de voir que le rêve, ici incarné dans la quête d’une femme inaccessible, est encore possible. Parce que oui, les gens vont au cinéma pour rêver ou si nous étions cyniques… pour qu’on leur mente !

Adapté du best-seller éponyme de Sara Gruen, le film démarre en 1931, à l’époque de la Grande Dépression aux Etats-Unis. A la suite d’un drame familial, Jacob (Robert Pattinson) est dépouillé et contraint à l’exil. Il saute alors dans un train et se découvre au beau milieu d’un cirque itinérant. August (Christoph Waltz), le directeur du cirque lui confie alors la garde des animaux. Dès le premier regard, il tombe amoureux de l’écuyère Marlène (Reese Witherspoon). Cette dernière est l’épouse d’August qui s’avère être un homme un peu borderline aux réactions imprévisibles. Jacob parviendra t’il à conquérir le cœur de Marlène ?

Les intentions des producteurs du film sont claires. Renouer avec ces histoires d’amour impossibles qui rendent les spectateurs extatiques de bonheur en les voyant s’esquisser, puis s’échapper et enfin se réaliser. Sur fond de jeux de cirque où l’illusion est prégnante, les courses poursuite du sentiment amoureux se dessinent. Les personnages du trident infernal sont bien définis. Il y a l’odieux, l’affreux, le répugnant August qui ne connaît aucune ambivalence, il ressemble aux méchants de Disney. Dans un rôle taillé à la mesure de son immense talent démoniaque, Waltz excelle et phagocyte l’écran. Il y a le bon, le doux, le cocker de Jacob dont toutes les actions sont tournées vers la compassion et l’altruisme. L’angélique Pattinson a cette même figure triste qu’on lui a connue dans Twilight et c’est celui-là même qui convie à l’orgasme des rangées de femmes tremblantes de désir de protection. Il ne dénote pas même s’il ne fait pas le poids face au charisme de l’Inglorious Bastard. Au milieu de ces deux pôles extrêmes, la proie. Marionnette faussement manipulée au cœur des convoitises masculines, se lovant d’une part dans la sécurité financière et attisant de l’autre la passion. La femme se jouant du désir pour mieux s’en servir. L’actrice Reese Witherspoon dont les qualités avaient été aperçues dans Walk the Line prête son sourire pepsodent et son allure de poupée barbie californienne à l’intrigue et remplit avec conviction son rôle universel de prétexte à la guerre. Tout ça est donc très manichéen et construit pour plaire sans ambiguïté.

Le plus intéressant dans de l’eau pour les éléphants n’est certainement pas cette amourette dont on nous inflige une pénible photo de famille en guise de pré-générique de fin. Non, c’est davantage le parallélisme qui peut être fait entre l’univers du cirque et nos sociétés contemporaines. Le cirque en jette plein les yeux, numéros étourdissants, arabesques colorées, animaux savants, spectateurs bluffés et pourtant derrière le vernis doré de la représentation, les coulisses sont moins reluisantes, pauvreté, meurtres, exploitation. Des castes avec leurs privilèges, les artistes notamment manipulent ceux qu’on appelle les ploucs, la classe ouvrière, celle qui quand elle est trop vieille est sacrifiée sur l’autel de la récession, jetée des wagons en marche et abandonnés sur le bas côté. Le parallélisme avec nos sociétés est évidemment criant. Et d'imaginer que la révolte populaire pourrait gronder à l'instar du film et renverser les élites auto-proclamées n'est même plus de l'ordre du fantasme. Les plus belles scènes du film naissent de la rencontre avec cet éléphant, bête de foire, que Reese grimpe en toute confiance sous le regard enamouré de Pattinson. Et la production de préciser qu’aucun des animaux n’a été maltraité. Car c’est toujours avec de la douceur qu’on parvient à apprivoiser l’autre, qu’il soit animal civilisé ou homme sauvage.

source : lepasseurcritique.blogspot.com

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptySam 30 Avr - 16:29

Critique "Water for Elephants" par critique-film.fr

Notes

Réalisation : 5/5
Scénario : 3/5
Acteurs : 4,5/5
Musique : 5/5
Globale : 4/5

Robert Pattinson, Reese Witherspoon, Christoph Waltz et Francis Lawrence présentaient hier en avant-première au Grand Rex De l’eau pour les éléphants. Une projection très spéciale dans une salle datant des années 30 re-décorée sur le thème du cirque… on n’aurait pas pu rêver mieux pour ce film tiré du roman homonyme de Sara Gruen.

Les 30’s comme si vous y étiez

Le décor mis en scène sur le tapis rouge et la salle en elle-même du cinéma ont peut-être joué un grand rôle dans mon appréciation du film, mais on peut affirmer néanmoins que De l’eau pour les éléphants est un film d’époque, un vrai. Des costumes, aux dialogues en passant par les éléments du décor et la musique… tout est ambiance 30’s.

Le 7ème art sert à voyager. Ce long-métrage y arrive en nous transposant dans une Amérique en crise du début des années 30. Même si un film est par définition quelque chose de visuel, l’œuvre de Francis Lawrence l’est encore plus. Le réalisateur de Constantine et Je suis une légende nous a déjà emmenés dans son univers imagé, et il réitère avec ce troisième film. Lorsque ses personnages transpirent ou meurent de faim, ça se voit. On sentirait presque l’odeur du train à vapeur dans lequel ils voyagent de ville en ville.

Ici cependant, pas d’anges déchus ou de zombies inquiétants, mais une histoire d’amour avec un grand A. Amour d’abord pour le cirque, certainement le personnage principal de ce film avec l’éléphante Rosie. Même s’il faut l’avouer, nous n’étions pas aux USA en 1931, De l’eau pour les éléphants nous fait retomber en enfance. On y retrouve des clowns, des rires, des trapézistes, des frayeurs, de la magie, des dompteurs, des animaux (bravo aux équipes du film pour la prouesse de tourner avec de vrais animaux), des costumes qui font rêver et toute l’ambiance de nos dimanche après-midi passés en famille. L’ambiance également de l’univers des forains, avec leur code, leur vocabulaire et leur ambiance familiale.

Tout comme dans un vrai cirque, devant ce film on en prend plein les yeux et les oreilles, on pleure, on rit et on a peur… En effet, la réalisation soignée de Lawrence donne un rythme soutenu au film. Chaque scène un peu plus intimiste et qui pourrait vite devenir longue est toujours interrompue par un événement violent et inattendu. La musique accompagne complètement ces changements de rythme allant même jusqu’à les anticiper. Lorsque la musique devient inquiétante, le jeu d’acteur et les situations suivent, et vous commencez à remuer dangereusement sur vos sièges, sentant que quelque chose va arriver.

Le film entier reposerait presque sur cette bande-son travaillée dans le détail. On a beau être en 2011, ce long-métrage a des airs agréables de films muets en noir et blanc de l’époque Charlie Chaplin. Les dialogues sont presque secondaires. Quand un décor, des situations et des acteurs sont en place, pas besoin de paroles.

Un casting juste et efficace

Encore moins lorsque tout est parfaitement interprété, ce qui est le cas ici. Reese Witherspoon a obtenu l’Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation de Marlène, la « femme aux animaux » pleine de grâce. Elle se couche sur les étalons blancs et grimpe sur la trompe d’un éléphant avec une facilité incroyable, mais elle est pourtant selon moi la personne du film la plus transparente. Elle a beau jouir du rôle central et accessoirement du seul rôle féminin de l’histoire, elle se fait voler la vedette par Rosie, l’éléphant… Certes, Reese est (toujours) sublime et juste dans son jeu, mais elle nous a certainement habitués à des rôles plus profonds, et on est loin ici d’un Walk the Line.

En revanche, et n’en déplaise à ses détracteurs, Robert Pattinson est parfait lorsqu’il décide d’arrêter de scintiller au soleil ou de jouer les asociales au teint pâle. Il est ici convaincant, touchant et entièrement crédible en jeune amoureux tourmenté. Oui, on peut même dire qu’il est craquant, et alors ?! Malgré tout, l’acteur excellent est excellé par Christoph Waltz, plus terrifiant que jamais dans ce rôle de patron de cirque et mari inquiétant. On se souvient tous du joker Heath Ledger dans The Dark knight qu’on a adoré détester. Le personnage d’August ici va encore plus loin dans la tourmente et la méchanceté d’un homme imprévisible et violent que l’on plaint pourtant lorsque l’on comprend qu’il est simplement effrayé à l’idée de se retrouver seul et de perdre sa femme et son cirque. En voilà un qui n’aura définitivement pas volé son Oscar !

Amour toujours

En plus de l’amour du cirque et des animaux, Francis Lawrence nous offre ici un triptyque amoureux dans toute sa splendeur. Une femme, deux hommes. Un mari plus âgé, charismatique et violent, et un jeune amant cultivé mais un peu fou-fou. L’histoire de cœur reste le fil rouge de tout le film sans jamais tomber dans le mélo ou dans des déclarations d’amour interminables. De l’eau pour les éléphants a en cela un petit goût du Titanic de James Cameron, en moins long et moins… polaire dirons-nous ! Quoi qu’il en soit, vous voilà prévenus, si vous cherchez un gros film d’action sans âme, passez votre chemin. Francis Lawrence nous livre là une fresque lyrique violente et forte à la fois sans jamais avoir à montrer une scène de confrontation. Et oui, comme quoi le cinéma n’est pas mort et on peut encore vibrer devant 1h55 de pellicule dans une salle obscure…

Résumé

Un film soigné jusqu’au moindre détail et servi par un casting au-dessus de toute critique… En bref, un coup de cœur et un must-see de cette année. Allez-y et laissez-vous transporter par ce film qui se regarde comme on lit un roman de Marguerite Dumas.

source : Anaïs Berno, rédactrice de critique-film.fr

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Critique "Water for Elephants" par filmosphere.com


Un roman parait-il passionnant, un réalisateur et ancien clipeur assez doué (malgré leurs gros défauts Constantine et Je suis une légende avaient vraiment de la gueule), des acteurs représentant l’espoir du cinéma américain d’avenir proche, de quoi accrocher le curieux qui tomberait sous le charme de la jolie affiche dessinée pour l’occasion. « La vie est le show le plus spectaculaire au monde » nous dit-elle. C’est beau non? De l’eau pour les éléphants est un drôle de film presque hors du temps, qui s’évertue pendant deux heures à tenter de recréer la gloire passée des grandes fresques hollywoodienne, mais échoue totalement. À moins d’être très tolérant, voilà un gros film un brin boursouflé qui ne repose que sur des idées déjà vues des milliers de fois pendant de longues décennies et qui aujourd’hui sonnent malheureusement faux. Une construction pataude, une romance peu engageante, des personnages sans véritable épaisseur… il en faut un peu plus en 2011 pour espérer convaincre le public. Et ce n’est pas en l’attendrissant avec le regard d’un vieil éléphant torturé par un méchant monsieur que ça fonctionne. Grand roman peut-être, mais tout petit film.

Francis Lawrence, sur la trame construite par son scénariste Richard LaGravenese (le merveilleux Fisher King de Terry Gilliam, les beaux mélos Sur la route de Madison et L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, pas vraiment un branque), utilise la vieille astuce du récit flashback raconté par le personnage principal qui ouvre le film de longues années après les faits. Ce mode de construction qui en appelle au conte est toujours élégant, et il est clair que De l’eau pour les éléphants ne manque pas d’élégance, une de ses rares vraies qualités au passage. Pour le reste, une fois le retour vers le passé effectué, rien de bien exceptionnel qui se déroule sous nos yeux. Si on appréciera la reconstitution des années 30, hyper détaillée, on se situe dans une vision presque fantasmée et qui se traduit comme telle à l’image par une photographie loin d’être réaliste. De même, le contexte de la prohibition, pourtant passionnant mêlé au milieu du cirque, n’est qu’effleuré. C’est dire si on est très loin de l’exceptionnelle série TV La Caravane de l’étrange qui se situait dans le même environnement.

En fait, on assiste tout bêtement à un récit ultra classique qui ne surprendra que les spectateurs n’ayant pas fréquenté une salle de cinéma au cours des 50 dernières années. Le jeune garçon est recueilli par le cirque, il apprend l’humilité et commence tout en bas de l’échelle, il tombe amoureux de la femme du patron, etc… Des les premières bobines on devine précisément comment tout cela va se terminer et il ne reste à peu près aucun enjeu dramatique. C’est assez déprimant car il y avait là un univers fascinant, quelque part assez proche de celui de Big Fish ou de L’Imaginarium de Docteur Parnassus, mais non, il se retrouve effacé par le mélodrame classique et un peu lourdingue issu d’un autre temps. Que ce soit bien clair, il n’y a rien de honteux dans De l’eau pour les éléphants, c’est juste un film bien trop académique et à l’électro-encéphalogramme bien trop plat pour provoquer autre chose qu’un ennui poli. Il manque la magie.

Pourtant Francis Lawrence redouble d’efforts et signe encore une fois un film extrêmement léché visuellement, avec des moments magnifiques à l’écran. Il peut sans doute remercier le directeur de la photo Rodrigo Prieto qui a fait un boulot remarquable. Pour le reste, on est dans de l’émotion artificielle et un manque cruel d’enjeux. Dommage car les acteurs s’en sortent plutôt bien. Robert Pattinson est même surprenant, loin de son image de légume de Twilight, tandis que Reese Witherspoon s’avère la plus fade du lot. Sans surprise ils se font tous deux écraser par un Christoph Waltz dans une composition certes connue (il reprend plus ou moins le même personnage que celui d’Inglourious Basterds) mais toujours agréable par la folie qui s’en dégage. Par ses excès, il rend la romance entre les deux tourtereaux d’autant plus fade et sans intérêt. Dommage.

En bref...

Avec De l'eau pour les éléphants, Francis Lawrence signe une sorte de fresque hollywoodienne d'un autre temps, révolu. Un mélodrame sur fond de prohibition et de cirque, une histoire d'amour plate et sans passion, des acteurs qui font ce qu'ils peuvent, mais un film qui malheureusement ne nous passionne jamais. Et ce pour une raison simple, il n'y a pas la moindre surprise, simplement des évènements tellement déjà vus qu'on devine tout ce qui se passe dès l'introduction. Dommage, car le film est plutôt beau, mais bon sang qu'il est fade!

Note : 2/5

source : Nicolas Gilli pour filmosphere.com
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Clair de Lune

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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyDim 1 Mai - 3:14

j'aime bien le
Citation :
Dommage car les acteurs s’en sortent plutôt bien. Robert Pattinson est même surprenant, loin de son image de légume de Twilight,
... :/:
bref...
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyDim 1 Mai - 17:14

mdr ouais image de légume....
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MessageSujet: Re: Critique du film Water for Elephants SPOILER   Critique du film Water for Elephants SPOILER EmptyVen 6 Mai - 1:21

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