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Robert Pattinson, toujours croquant
Cette semaine, « Hésitation », le troisième épisode de la saga «Twilight», sort sur les écrans français. L’occasion d’un entretien avec le comédien le plus adulé de Hollywood. Pour l’instant...
Entretien avec Benjamin Locoge
Paris Match. A Paris, en novembre dernier, vous étiez totalement effrayé par la folie ambiante. Comment allez-vous aujourd’hui ?
Robert Pattinson. Je me sens mieux. Je commence à m’habituer à Hollywood. Tout cela me semble toujours aussi fou, mais je me contrôle un peu plus. Je sais que je dois faire attention à ce que je vais vous raconter par exemple... Et je ne me ferai jamais aux gens qui passent leur vie à me suivre, ni à ceux qui utilisent mon nom pour se faire de l’argent. Mais pour parler du film, de mon personnage, de ma carrière, j’ai acquis un certain savoir-faire.
Dans ce troisième épisode, votre personnage refuse de faire l’amour avec Bella. Et il ne pense qu’à une chose : se marier. C’est une conception très ancienne du couple, non ?
C’est une vision archaïque, mais je l’assume. Dans mon esprit, Edward est obsédé par le fait de ne pas être un humain. Il aimerait tant ne plus être vampire. Alors il profite de tous les petits détails qui peuvent le rapprocher de la “normalité”. Quoi de mieux qu’un mariage pour se sentir comme les autres ? Dans toutes les histoires classiques de vampires, ils pensent à faire l’amour avec leurs proies et sont prêts à tuer pour du sang. Edward, lui, cherche l’amour simple, à ne plus être différent. Mais il sait que ce n’est pas possible, qu’il est condamné à la vie éternelle. Et c’est aussi ce qui provoque cette infinie tristesse en lui.
Edward incarne-t-il la pureté ?
Il est aussi pur que possible ! Mais le vampire vit avec son instinct, qui le pousse chaque jour à trouver du sang pour se nourrir. Et ce n’est pas l’acte le plus pur au monde. Edward mène une quête spirituelle. L’amour semble être sa religion, car il sait qu’il n’ira jamais au paradis !
Avez-vous parlé de votre personnage avec Stephenie Meyer, l’auteur de la saga ?
Parfois. Elle était présente sur le tournage de ce troisième volet, sans être trop impliquée. Tant que les prises de vues n’ont pas commencé, j’écoute tout ce que l’on raconte sur le personnage. Mais dès que le tournage commence, seul le réalisateur me parle. Je n’ai pas besoin d’avoir des avis différents en permanence, ou de subir des commentaires.
Etes-vous impatient d’en finir avec “Twilight” ?
Pas vraiment. Une telle saga me permet d’être très souvent à l’écran sans lasser les gens. Si j’enchaînais les films, je pense qu’on se détournerait de moi. Comme “Twilight” est devenu un enjeu financier considérable, la pré production est relativement rapide. Cela me permet de me consacrer à d’autres projets entre deux tournages. Là, l’attente est incroyable, les fans ont hâte de voir les prochains “Twilight”. Ils se fichent complètement du “nouveau Robert Pattinson” !
Edward est plus populaire que Robert ?
Il suffit de voir le nombre de spectateurs de “Twilight” comparé à celui de “Remember me” (un film dans lequel il a joué, sorti en avril) ! Il a fait 70 millions de dollars de recettes, quand “Twilight” en a fait 1 milliard ! Mais pour “Remember me”, c’est un très bon score.
Pourquoi vouliez-vous devenir acteur ?
Je me suis inscrit dans un cours de théâtre parce que mon père m’y a poussé. Il pensait que cela m’aiderait à vaincre ma timidité. Mais c’est surtout lorsque je me suis rendu compte que toutes les jolies filles allaient à ce cours que je suis devenu assidu ! Avant cela, j’avais horreur du théâtre...
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Robert Pattinson par Benjamin Locoge dans les pages Culture de Paris Match, semaine du 1 au 7 juillet.
rpattzrobert pattinson.com