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Sujet: David Cronenberg about Robert Pattinson... Ven 30 Sep - 20:44
...
Acclaimed director David Cronenberg - "Cosmopolis" - talks about:
Rob and his fan base (at 8:20)
David Cronenberg talks about how Robert Pattinson's Fans Were NEVER a Problem when filiming Cosmopolis (at the very end of the vid)
and how he goes about casting actors for his films (around 1:40)
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Ven 30 Sep - 20:46
Citation :
Dans la 1ère partie de son interview, il parle de son film sur la psychanalyse et sur Freud et il explique que parfois pour choisir ses acteurs, qu'il ne connait pas, il regarde leurs interviews sur youtube car c'est dans ses moments là qu'on voit véritablement qui ils sont.
Citation :
Journ: Parlons de Cosmopolis. Avez vous déjà travaillé avec un acteur comme Robert Pattinson que les filles traquent continuellement. Ca devait être de la folie !
David : Viggo (Mortensen) est aussi un jeune acteur qui est plus mature mais qui a aussi de nombreuses fans féminines. J'ai déjà aussi travaillé avec d'autres acteurs qui avaient des fans... mais avec Rob Pattinson, on doit juste avoir un peu plus de sécurité. Pour être honnête, il est vraiment adorable et il signe les autographes et les fans sont ravies. Ce n'était pas aussi intense et je dois avouer que ce ne fut pas un problème. Il n'y a jamais eu de soucis.
Journ : ok, j'ai vraiment hâte de parler avec vous de Cosmopolis.
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Mer 9 Nov - 4:58
Journaliste : Et pour votre prochain film, vous avez choisi Robert Pattinson qui joue dans la saga Twilight où il a tout ce maquillage.
David : C'est très intéressant car j'ai trouvé qu'on sous estimait et qu'on ne voyait pas les vrais talents d'actrice de Keira Knightley. Et ce qu'elle a fait dans A Dangerous Method prouve le contraire. C'est une actrice avec beaucoup de talent. J'ai travaillé avec les meilleurs et elle fait partie des meilleures. Je pense la même chose de Robert Pattinson. Il était... bien entendu à cause de son grand succès avec Twilight... mais vous savez Vigo Mortensen a joué dans Le Seigneur des Anneaux mais il n'a pas montré toute l'étendue de son talent. Mais on pouvait voir son potentiel. Ca me plait assez de travailler avec des acteurs qui ont ce potentiel mais qui n'en ont pas encore conscience.
crédit vidéo : youtube.com/karaokegod via thinking of rob
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Ven 11 Nov - 22:23
ATTENTION SPOILERS ! Ne cliquez que si vous désirez en savoir plus.
La semaine où David Cronenberg visite le Portugal – il présente son dernier film 'A Dangerous Method' – Expresso publie un reportage sur le dernier jour de tournage de son prochain film 'Cosmopolis'. Robert Pattinson est en tête d'affiche de cette première production transatlantique de Paul Branco.L'adaptation cinématographique de la nouvelle de Don DeLilo, était tournée à Toronto entre Mai et Juillet, et arrive sur écran en 2012.
Nous sommes arrivés au Canada le 11 juillet, au moment où l'équipe venait de quitter les studios de Pinewood Toronto, où la plus grande partie du film a été tournée, pour s'installer à un autre endroit.La mission: suivre les derniers jours (en fait, c'étaient les dernières 24h) de tournage du nouveau film de Cronenberg. Nous allons regarder les dernières scènes du film qui correspondent au dernier chapitre du livre.
Spoiler:
" Eric Michael Packer (Robert Pattinson), le personnage principal et Benno Levin (Paul Giamatti), l'homme par qui tout se termine ont un dialogue déterminant. Pattinson, maintenant mega-star grâce à sa participation dans la saga Twilight, travaille pour la première fois avec ce réalisateur. Son personnage, Eric, est un golden boy de Manhattan de 20 ans. Courtier en bourse qui a fait fortune. En cette matinée d'embouteillage, il décide de traverser New York en limousine pour se faire couper les cheveux. Accro à la logique du pouvoir qui gouverne l'Amérique, sûr de sa confiance inébranlable, il a décidé de tout miser contre l'inflation du Yen. Durant les 24h au cours desquelles se déroule la nouvelle de Don DeLilo, Eric perdra toute sa fortune. Hanté par de réels ennemis et par ses propres fantômes, il subit une descente aux enfers: sa condamnation est inévitable.
Cronenberg n'a pas perdu de temps pour transformer cette histoire dans laquelle les finances impose la mort de l'égo alors que l'histoire avance, elle prend des allures d'hallucination. Nous sommes sur le terrain 'Cronenberg' par excellence. C'est le producteur Paul Branco, propriétaire des droits de l'oeuvre de DeLilo, qui a suggéré ce film au cinéaste Canadien. Branco s'est occupé lui-même du financement de son projet le plus ambitieux jusqu'à maintenant, et première expérience Nord-Américaine, dans cette production Franco-canadienne qui coûte 20 millions de dollars. Quand nous sommes arrivés au Canada, des noms comme Sarah Gadon, Samantha Morton, Kevin Durand, Juliette Binoche, Jay Baruchel and Mathieu Amaric étaient déjà passés par le plateau de Cosmopolis...Pattinson et Giamatti sont les seuls qui restent pour le grand final.
Mardi 12 juillet. A 10h nous croisons Giamatti dans le hall de l'hotel du centre-ville de Toronto. Walter Gasparovic, premier assistant-réalisateur de Cronenberg nous accueille une demi-heure plus tard, quelque part dans la banlieue de la ville. Gasparovic travaille avec Cronenberg depuis "eXistenZ" (1999). Il fait partie d'une équipe très fidèle qui fait que ce tournage ressemble à une réunion de famille. Nous entrons dans une section du studio qui fait pas moins de 1000m². Il y a 20 camions qui contiennent le casting et les équipes techniques garés dehors ( et autant pour le studio d'à côté où ils tournent actuellement un remake de 'Total Recall' avec Colin Farrel, mais sans Verhoeven ou Schwarzenegger). Nous ne devrions pas penser qu'un film se par le nombre de camions garés dehors, et si c'est impressionant, sachez que pour une production comme celle-ci, le dispostif ne représente que le minimum nécessaire.
Spoiler:
" A l'intérieur du studio, Arvinder Grewal, le directeur artistique, a mis en place le dernier décor du film: la pièce dans ce bâtiment sale et sombre où Eric fini à la fin du livre – à l'image son état d'esprit. A ce moment-là, Eric est déjà un homme détruit qui se bat contre son pire ennemi: lui-même. Sur le plateau, il y a aussi le directeur de la photographie, le polonais Peter Suschitzky qui travaille avec Cronenberg depuis "Dead Ringers" (1988) – à leur manière, ils sont eux aussi inséparables. En charge du mixage-son, il y a l'expérimenté Jean-Paul Mugel. Il y a aussi Ron Hewitt, chef du département artistique, Dug Rotstein, superviseur (un autre 'cronenberguien' qui a travaillé pour lui depuis plus de 20 ans maintenant), Denise Cronenberg, qui fait les costumes pour son frère depuis "The Fly" et Caitlin Cronenberg, la fille de David, une artiste plasticienne qui est là en tant que photographe du tournage et qui est la seule personne autorisée à y apporter un appareil photo. Il ne faut pas s'étonner si les semaines auparavant Pattinson était pris en photo par des paparazzi pendant une prise extérieure (ces photos sont apparues ensuite partout sur internet). Caitlin est donc l'auteur de toutes les photos de ces pages, que vous voyez pour la première fois.
Notre présence est remarquée. Nous arrivons à la fin d'un tournage qui jusqu'à maintenant n'a reçu aucune visite de la presse. Faire un reportage dans ces conditions est délicat à entreprendre, un mot de trop peut paraître abusif. Nous ne sommes pas autorisés à aller dans la partie du plateau où ils s'apprêtent à filmer. Nous avons le script en mains. Ils nous proposent une place de choix, des sièges au niveau du 3è moniteur, celui qu'occupe Jasper Vrakking, responsable du traitement numérique des images.Le second moniteur est occupé par Dug Rotstein. Au premier, nous retrouvons, bien entendu, Suschitzky. Quand Cronenberg est sur le plateau, en face des acteurs, il regarde rarement les moniteurs. Il travaille, comme toujours, avec seulement une caméra: ils fait partie de cette famille de cinéaste qui n'autorise qu'un seul point de vue.
Quand nous sommes rentrés dans le studio nous avons vu la limousine blanche (une Lincoln) dans laquelle Eric Packer commence le film. Ils nous expliquent que le script était absolument fidèle aux dialogues d'origine. On trouve ici également des vestiges d'un autre décor: le salon de coiffure jauni où Eric décide de se rendre, ça nous rappelle "Naked Lunch" (1991). Il est maintenant 10h50. Pattinson et Giamatti ne sont pas encore dans le studio. A leur place, il y a deux doublures-corps habillées exactement comme les personnages, Eric (en costume noir) et Benno (avec une serviette sur la tête), c'est avec eux que l'équipe technique fait les dernières préparations pour la prise. Cronenberg arrive peu de temps après, nous sommes présentés, il nous sert la main avec un « faîtes comme chez vous » et un « vous ne travaillez pas pour 'News of the World', pas vrai? » (le scandale sur les écoutes illégales venait tout juste d'éclater dans le journal britannique). C'est la personne la plus sympathique qu'on n'ait jamais rencontré et qu'on a de nouveau rencontré 2 mois plus tard au Festival de Venise pour une interview sur "A Dangerous Method". En ce qui concerne Pattinson et Giamatti, ils ne sont autorisés à entrer que quand tout est prêt pour tourner.
Spoiler:
"20h50, Cronenberg s'apprête enfin à tourner la scène. Le dialogue est très intense et ça prendra environ 4 minutes sans coupure. « J'ai tout de même besoin de vous tuer... » commence Benno. La première prise échoue. Lors de la deuxième, Paul Giamatti va presque jusqu'au bout mais s'interrompt: son texte est long et difficile. Tout le monde est hypnotisé par les moniteurs, l'ambiance est pesante et on n'entend pas voler une mouche sur le plateau. La troisième prise est même pire. La quatrième est un succès mais Cronenberg n'est toujours pas satisfait de la conclusion de Pattinson: le final de DeLilo est une « cosa mentale », refléchi et distant; il est transporté dans une zone crépusculaire qui va au-delà de la simple exécution du personnage principal. Ca n'est pas facile d'inclure une telle suggestion sur un plan cinématographique. La cinquième prise démarre. Cronenberg dit « go ». Benno fait le tour d'une table et pointe un revolver sur Eric. « De toute façon, vous êtes déjà mort. Vous êtes comme quelqu'un de déjà mort. Comme quelqu'un de mort depuis cent ans. Mort depuis des siècles et des siècles (…) Je voulais que vous me sauviez. » Robert Pattinson ferme les yeux comme il ne l'a jamais fait auparavant. Il reste ainsi pendant quelques secondes. C'est un moment sous haute tension. Il ouvre les yeux. Cronenberg hurle « coupez ». C'est une prise de génie, on peut le sentir dans l'air. Pendant un instant, l'équipe était suspendue à un pied au-dessus du sol et maintenant ils soufflent de soulagement.C'est sans doute la prise qu'on verra au cinéma en 2012. Le tournage est terminé. En sortant du studio, à 23h à Toronto, nous croisons de nouveau Cronenberg: « Vous savez, je ne pouvais pas couper tant que Pattinson avait les yeux fermés. Je devais attendre qu'il les ouvre. J'aurais pû attendre pour toujours. Grand Maître. »
Spoiler:
"C'est ce qui se passe à 12h15. Pattinson et Giamatti arrive sur le tournage. Tout va très vite, il n'y a pas de temps à perdre. 3 minutes plus tard, silence absolu. La sonnerie « tout le monde se tait » retentit et la caméra commence à filmer, Cronenberg hurle « action », c'est la première prise du jour: un dialogue teinté d'humour et de dérision entre Eric et Benno. Eric dit: « Vous êtes destabilisé parce que vous avez le sentiment de ne pas avoir de rôle, de ne pas avoir de place. Mais il faut vous demander à qui en revient la faute ». La première prise va jusqu'au bout mais Cronenberg n'est pas content. Même chose avec la deuxième qui est râtée. Giamatti explose de rire. Suschitzky règle de nouveau la lumière. C'est la première fois qu'il travaille avec une Alexa, la dernière caméra numérique d'Arriflex; arrivée sur le marché en 2010 (c'est la réponse high tech à le Red One de Canon). La troisième prise démarre: elle va jusqu'au bout, tout semble correct. Cronenberg en demande une quatrième qui râte également. Lors de la cinquième, Giamatti explose sur une phrase précédemment calme qui dit: « je veux qu'on m'appelle Benno! ». Personne ne s'attendait à cette réaction, presqu'un hurlement, pas même Cronenberg. Silence. Tout est fini, cette prise sera la bonne. Suschitzky et Mugel font OK d'un signe
A 13h, Cronenberg donne à Pattinson et Giamatti les indications pour la prochaine scène. Il leur parle de "Sleuth: Autopsy of a Crime" car, tout comme dans le dernier film de Mickiewicz, il sera nécessaire de faire le dialogue suivant en une seule longue prise, sans coupure. On a fait de notre mieux à ce moment là en demandant à Mugel quel était le dispositif sonore pour le tournage, il nous explique qu'il a quatre moyens, un micro sur le revers de Pattinson, un sur Giamatti et deux sur des « perches ». Cronenberg suit la chronologie de la dispute (et du livre) et filme en séquences, comme Eustache en avait l'habitude, comme Garrel en a l'habitude.Il se prépare à tourner une scène capitale du film dans laquelle Eric/Pattinson se tire lui-même dans la main devant Benno (comme l'a écrit DeLilo, « il n'était pas sûr que ce fut la souffrance »). La doublure-corps revient sur le plateau et les acteurs disparaissent. Ils reviennent à 14h15 pour la première prise. Pattinson termine la scène en simulant le tir (et la douleur). Le technicien de Mr X Compagny, en charge des effets spéciaux est attentif, plus tard il « ajoutera » le sang sur la main d'Eric et le son du coup parti en post-production.
14h40: la scène suivante, plus courte cette fois, est préparée. Il reste encore quelques pages à faire du long dialogue final de 'Cosmopolis' entre Eric et Benno. Giamatti ajoute à cette scène une nouvelle dose d'émotion. « C'est là qu'était la réponse, dans votre corps, dans votre prostate. ». Eric, tout comme Benno, qui sera son exécuteur, a une prostate asymétrique et ce qu'il veut dire métaphoriquement c'est « l'importance de l'asymétrique, du truc qui est un peu de guingois », c'est que la raison pour laquelle Eric s'est déjà condamné lui-même, c'est qu'il croyait aveuglément en l'opposé: La perfection. Cronenberg fait deux prises. Dit comme ça, on dirait que faire un film est facile.
A 16h, pause-déjeuner. Cronenberg nous dit quelle immense surprise c'est de travailler avec Pattinson. A quel point ce rôle peut potentiellement changer la carrière du jeune britannique. Une heure et demie plus tard c'est le retour au boulot. L'équipe est sereine, ils ont une semaine d'avance sur le planning prévu. Walter Gasparovic, en face de son moniteur, regarde sur les épreuves le moment exact où le revolver d'Eric est tombé sur le plateau afin d'éviter une erreur de continuité (« on va nous tomber dessus sur internet si on râte ça »). Après ça, Cronenberg nous informe en souriant qu'il a décidé de tourner la dernière partie en une seule séquence, mais que ça implique, pour une question de distance focale et de profondeur de champ, qu'ils doivent augmenter la lumière sur le plateau. Suschitzky n'hésite pas: « Abattons quelques murs. » C'est le plus gros challenge de la journée
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Lun 21 Nov - 5:39
Contexte: Dans un article sur David Cronenberg et son dernier film 'A Dangerous Method' paru dans The Daily Best, il est question de Keira Knightley et des critiques qu'elle essuie alors que Cronenberg en fait les éloges. Il est également fait mention de Robert Pattinson dans 'Cosmopolis'.
Un autre jeune acteur dont les capacités en tant qu'acteur sont critiquées et débattues est la star de Twilight Robert Pattinson, qui joue un millionnaire qui vit une odyssée à bord d'une limousine à travers Manhattan dans le prochain film de Cronenberg - une adaptation de la nouvelle de Don DeLillo, Cosmopolis.
"Je pense que [les scéptiques] sont critiques envers la saga Twilight; ils ne sont pas critiques envers lui," dit Cronenberg. "Il est juste un maillon de cette chaîne et ils confondent la nature de ce projet avec lui. C'est un acteur extraordinaire, faites-moi confiance. J'ai dirigé quelques-uns des meilleurs au monde, et il est sensationnel."
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Lun 21 Nov - 14:24
Ooh la vache... le truc d'Expresso... excellent... ça donne envie de le voir ce film... merci annouk...
Clair de Lune
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Mar 22 Nov - 23:00
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love the way he talks about Rob... and the faith he puts on him...! and about Josh... he seems kinda proud of him... that's sweet...!
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Mer 23 Nov - 4:01
Voir l'interview >> ICI De 2.00 à 2.20 David: Le seul truc avec les films Twilight qui a été important pour Cosmopolis , c'est que ça a donné à Rob la célébrité qui nous a permis de boucler notre budget. (...) Artistiquement , Rob et Viggo sont tous les deux des acteurs fantastiques.
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Mer 23 Nov - 4:18
Josh : Parlons de votre prochain film dont on risque de beaucoup parler l'an prochain et du casting. Robert Pattinson va jouer dans Cosmopolis et le monde entier l'a vu dans la saga Twiligt. De ce que j'ai entendu avec Paul Giamatti ou Sarah Gadon, on ne l'a jamais vu dans un rôle comme celui ci. Pourquoi Rob est-il l'homme qu'il vous fallait pour Cosmopolis ?
David : Commençons par le commencement: quel âge a t-il ? A quoi ressemble t-il ? Est ce que le personnage est très particulier vu qu'il est à la fois beau et diabolique ? Est il intellectuel ? Vous pensez à tout ça et vous pensez aux acteurs qui pourraient mettre en avant tous ces aspects du personnage. Vous faites une liste car en même temps, et c'est une autre partie du casting, ils ne savent pas tout et d'ailleurs, ils n'ont pas besoin de tout savoir mais ils doivent en savoir un peu. Ils doivent avoir une certaine célébrité pour soutenir votre budget. Vous ne pouvez pas obtenir des financements de Telephone Canada par exemple ou de pré-ventes pour les marchés français si vous avez un acteur inconnu. Donc vous devez jongler avec tout ça.
Josh : Mais après ça, vous devez être sûr qu'il sera à la hauteur du film.
David : Et puis il faut qu'il veuille le faire, vous devez pouvoir vous le payer et son agenda doit lui permettre de le faire etc...
Josh : OK.
David : Donc en fin de compte, j'avais le sentiment que c'était lui. De nouveau, je marche à l'intuition. J'ai vu ses films parmi lesquels ceux que les fans de Twilight ne connaissent pas. J'ai vu Little Ashes mais ils ont dû voir Remember Me. Finalement, vous vous dites "Ok. Je pense que c'est le bon". Bien entendu, vous entrez en contact avec lui et vous parlez avec lui et enfin, vous dites "Oui. On doit faire une offre à ce mec".
Josh : C'est assez excitant car vous l'avez mis dans une situation dans laquelle on ne l'a jamais vu.
David : Je ne peux pas faire comme si je n'avais pas conscience de cela. C'est un choix inhabituel pour lui car il l'a dit lui même "C'est effrayant". C'est effrayant car il n'a jamais dû porter un film de cette façon auparavant. Il est complétement seul à bord. Il est dans chacune des scènes. Il est quasiment dans chaque plan. Donc effrayant pour lui mais pour un acteur, c'est bien. Vous ne voulez pas vous reposer sur vos lauriers ou avoir trop confiance en vous. Et il est réellement fantastique.
Josh : Vous êtes heureux.
David : J'ai pris la bonne décision. Il est vraiment... Je vous le dis, c'est un super acteur. C'est évident dans le film. On ne se dit pas que peut être que oui ou peut être que non. C'est une évidence.
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Mer 23 Nov - 4:20
DAVID CRONENBERG PARLE DE ROB : "IL EST BRILLANT DANS LE FILM, IL EST FABULEUX"
"Je n'ai aucun contrôle là dessus, évidemment. Tout que je sais c'est que, comme pour Keira, je pense que Robert est très sous-estimé. J'entends par là que Keira a plus de films à son actif que Robert mais en Angleterre ils sont toujours après elle pour des à prioris étranges typiquement anglais. Je ne suis pas sûr de cela. J'ai toujours pensé qu'elle était une actrice conséquente et je n'ai eu aucun doute qu'elle pourrait vraiment être géniale pour ce rôle. J'ai senti la même chose au sujet de Rob. C'est le destin du film, mais, qui sait. Je le pense vraiment. Je pense que tout réalisateur, qui cherche à voir ce que Rob peut faire, sera en mesure de constater combien il est fantastique en regardant Cosmopolis. Même si le film n'est pas un succès au box-office, créativement parlant, pour ce qui me concerne, c'est un succès et pour Rob, ça l'est totalement. Il est brillant dans le film, il est fabuleux. A défaut d'autre chose, ce film sera la démo idéale pour Rob, pour tout autre réalisateur qui cherche un grand acteur".
Le réalisateur a également parlé du fait de tourner Cosmopolis et A Dangerous Method l'un à la suite de l'autre.
"Ca a été un tournage merveilleux, comme cela a été A Dangerous Method, en réalité. Ca a été deux magnifiques tournages, même s'ils ont été tous deux très différents dans le ton, ce qui, pour moi, a été très agréable parce que même si les films ont été tournés l'un à la suite de l'autre, ils sont tous les deux très différents. Ce qu'ils ont en commun c'est qu'ils ont tous deux des dialogues très forts. Cela a été assez intéressant, mais ils ont des dialogues très différents".
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Mer 23 Nov - 4:36
DAVID CRONENBERG : ROBERT PATTINSON EST "SENSATIONNEL" DANS COSMOPOLIS
"C'est un acteur génial" dit à MTV News le réalisateur David Cronenberg. "C'est évident dans le film".
On pourrait établir une comparaison entre l'horrible scène d'accouchement dans Breaking Dawn Part. 1 et le travail du réalisateur David Cronenberg, mais la star Robert Pattinson a dû travailler pour de vrai avec le cinéaste pour le prochain Cosmopolis, une adaptation de la nouvelle de Don DeLillo.
Le rôle représente un changement radical par rapport au personnage de Pattinson que connaissent les fans du monde entier, Edward Cullen, mais Cronenberg a expliqué, quand il a parlé à Josh Horowitz de MTV News, que son choix n'était rien d'autre que le processus habituel de casting.
"On commence par les bases. Quel âge a-t-il ? A quoi ressemble-t-il? Le personnage est-il très ringard ? Est-il beau et diabolique ?" dit Cronenberg. "Est-ce un intellectuel ? Vous pensez à toutes ces choses et aux acteurs qui pourraient éventuellement refléter les choses dont vous avez besoin pour ce personnage".
Une fois que Cronenberg a établi une liste des candidats potentiels pour le protagoniste inspiré d'Ulysse, Eric Packer, il est important de considérer un profil de star dans le but d'obtenir des fonds convenables pour le film. Cronenberg a dit qu'il fallait un acteur avec un nom comme Pattinson pour que son film puisse être fait.
Après avoir mesuré l'intérêt de Pattinson pour le projet et travaillé son emploi du temps, il était clair pour Cronenberg qu'il était l'homme fait pour ce travail. "En fin de compte, j'ai senti qu'il était le gars. Encore une fois, l'intuition" dit-il. "J'ai vu ses films, incluant ceux dont les Twi-Hards n'ont sûrement pas entendu parlés, comme Little Ashes. Peut-être ont-ils vu Remember Me, je ne suis pas sûr".
En ce qui concerne la réputation Twilight de Pattinson, c'est quelque chose que connaissait Cronenberg. "Je ne peux pas prétendre que je n'étais pas conscient de ça. C'est un choix inhabituel pour lui. Il l'a dit lui-même. C'est terrifiant" dit Cronenberg, ajoutant que c'est cette part de terreur qui joue en sa faveur. "C'est une chose terrifiante parce qu'il n'a jamais eu à porter un film de cette façon avant, complètement par lui-même" dit-il. "Il est dans toutes les scènes. Il est presque sur tous les plans, donc ça l'effraie, mais pour un acteur, il est bon d'être effrayé. Vous ne voulez pas vous ennuyer. Vous ne voulez pas être trop confiant".
La question que tous ceux qui iront voir le film auront à l'esprit sera sûrement en définitive "Le p'tit gars de Twilight peut-il vraiment faire acteur ?" Cronenberg a rapidement ôté tout doute. "Vraiment, il est fantastique. Il est sensationnel" dit-il. "Vraiment, je vous le dis. C'est un acteur génial. C'est évident dans le film. Ce n'est pas peut-être que oui, peut-être que non. C'est évident".
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Mer 23 Nov - 12:48
merci....! c'est dingue quand même ce qu'il dit de Rob, alors que ce n'est même pas le press junket pour Cosmopolis... LOL.... (là, c'est juste la prome de a dangerous method... mouarf... )
Annouk
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Ven 25 Nov - 6:03
Pourquoi vouloir Pattinson pour le rôle principal de “Cosmopolis”?
Cronenberg: J'ai vu un film qui , je pense , n'a pas été vu par beaucoup de monde qui se nomme “Little Ashes,” où il y incarne Salvador Dali, et il l'incarne dans ses jeunes années et il l'incarne avec un accent espagnol. Donc je me suis dit que c'était très intéressant. Il a fait ça bien avant de devenir la star de “Twilight”, et il en faut beaucoup pour qu'un beau jeune homme décide de faire ce rôle ? Et puis, j'ai regardé un peu les films “Twilight” ainsique que “Remember Me” et j'ai senti qu'il avait beaucoup à donner. Il est sensé être un super milliardaire intelligent et très jeune . Eric a 28 ans dans le film. C'était une intuition. Je ne le connaissais pas en personne, mais j'ai vu au travers de films comme “Little Ashes,” que je pourrais le convaincre de faire autre chose que son rôle dans “Twilight”.
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Ven 25 Nov - 6:04
Cosmopolis: L'autre Robert Pattinson, par David Cronenberg...
Robert Pattinson est actuellement à l'affiche de Twilight 4, très faiblement impliqué dans le rôle d'Edward. Mais serait-ce tout simplement parce que l'acteur n'a d'autres aspirations que de passer à autre chose ? Apparemment oui et c'est que confirme le réalisateur David Cronenberg qui nous promet un Pattinson comme on ne l'a jamais vu, dans son film Cosmopolis.
On se doute bien que Kristen Stewart et Robert Pattinson n'avaient qu'une hâte, en finir avec Twilight. Auraient-ils dû cependant donner un peu plus à la franchise pour ados? Oui certainement. Tant qu'à faire les choses, quoi que l'on puisse en penser, autant les faire bien, surtout à 25 millions de dollars par film! On savait Kristen Stewart capable d'autre chose après l'avoir vue dans le film indé Welcome to the Rileys mais surtout dans The Runaways où elle campe la musicienne Joan Bett avec une grande conviction, adoptant une allure masculine qui nous fait totalement oublier Bella Swan.
Quant à Pattinson, on avait pas beaucoup d'espoir à son sujet car même sorti de Twilight, il n'a pas vraiment été significatif, que ce soit dans Remember Me ou encore Dans de l'eau pour les éléphants (quoi que dans ce cas Reese Witherspoon est à blâmer plus encore que lui).
Alors, l'acteur le plus célèbre du moment est-il un piètre comédien? Non, selon David Cronenberg (A History of Violence, Les Promesses de l'ombre) qui vient de le diriger dans le film Cosmopolis. Cronenberg avait initialement choisi Colin Farrell qui a renoncé au projet en faveur de Total Recall. Quand on lui demande s'il n'a pas tiqué à l'idée de mettre en scène un gars aussi connu et adulé par des gamines, Cronenberg répond que non, qu'il apprécie même d'attirer ainsi l'attention et notamment sur le film, ben oui c'est sûr... En ce qui concerne Pattinson, il évoque un parallèle avec Keira Knightley qu'il a récemment dirigée dans A Dangerous Method. Moins exposée que Pattinson, elle l'est tout de même énormément et surtout en Angleterre. Selon lui, ces deux acteurs ont d'énormes bagages mais lorsqu'ils arrivent sur son plateau, ils ne portent plus ces bagages, ce sont de simples acteurs avec qui il va travailler et c'est ce qui le passionne.
L'idée d'attirer à lui le public de Pattinson lui plaît également et là encore il établit un parallèle, cette fois avec Viggo Mortensen. "Les gens qui aiment Viggo en tant qu'Aragorn, n'ont pas besoin d'aller voir Les promesses de l'ombre, mais ceux qui sont simplement fans de Viggo se devaient de voir les promesses de l'ombre. Là c'est pareil. ceux qui n'apprécient Robert qu'au travers d'Edward n'iront sans doute pas voir Cosmopolis, les autres oui."
Et il semblerait que les fans de Robert Pattinson puissent être comblés alors que Cronenberg déclare : "Il est incroyable dans le film. Ils vont le voir faire des choses qu'il n'avait jamais faites auparavant, croyez-moi. Et il va retourner tout le monde."
Cosmopolis raconte en effet l'histoire de Eric Packer (Robert Pattinson), un millionnaire de 28 ans qui sillonne Manhattan pour aller se faire couper les cheveux, à bord de sa limousine hyper luxueuse. Le golden boy va être bloqué dans sa somptueuse limousine par un embouteillage géant qui paralyse Manhattan. Il va assister au crépuscule du système qui a porté sa compagnie au firmament de la galaxie Wall Street. Lui-même perd les millions de ses clients car il avait parié sur la chute du yen qui remonte contre toute attente. Tétanisé par l'irruption, dans son monde virtuel, d'une réalité sauvage qui embrase les rues de la ville, Packer accède, en vingt-quatre heures, à une initiation spectaculaire à l'âpreté de la vie. Agressé par des hommes, peut-être des clients revanchards, et obsédé par le sexe, Eric fera en sorte que sa déchéance soit bien totale.
La date de sortie de Cosmopolis n'a pas encore été annoncée mais on peut facilement imaginer le film faire son chemin jusqu'à Cannes...
source cinemovies.com via cosmopolis france
Clair de Lune
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Ven 25 Nov - 13:38
croisons les doigts pour Cannes...
Annouk
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Sam 3 Déc - 5:04
Qu'est-ce qui vous a fait penser que Robert Pattinson était le bon gars pour le rôle principal? Il a le bon âge. Il a l'allure. Il porte bien le costume. Il semble pouvoir être un jeune, robuste, milliardaire. Et j'ai vraiment pensé que c'était un assez bon acteur qui a été très sous-estimé, de la même manière que Keira Knightley, je pense, quand je pensais à elle pour Dangerous Method. Tous les deux ont eu un grand succès financier et ce sont des stars basées sur des franchises, mais bien sûr pour cela il faut avoir une sorte de charisme à l'écran, vous devez avoir une présence, ce que vous ne pouvez pas acheter ou de créer; soit vous l'avez, soit vous ne l'avez pas. Cela ne veut pas nécessairement dire que vous êtes un bon acteur, cependant. Mais vous avez au moins cela. J'ai regardé tous les trucs qu'il a fait, et j'ai pensé que c'est vraiment un bon acteur. Et puis je lui ai parlé, et je n'ai pas pensé que ça, mais c'est un acteur très intelligent. Et il est drôle, et il est très doux. C'est à ce moment que j'ai essayé de le convaincre de faire le film, ce qui l'effrayait un peu, parce que je pense qu'il ne sait pas à quel point il est bon, en fait. Et je pense que maintenant qu'il a fait le film, il commence à comprendre à quel point il est bon. Parce qu'il est formidable. Et était-il fan de votre travail? Il connaissait mon travail, ouais. Ce qui est intéressant, aussi, à propos de Rob, c'est qu'il s'y connait bien en termes de films et d'histoire du cinéma et de films étrangers. Sur le plateau, lui et Juliette Binoche parlaient des films français les plus obscurs et de trucs comme ça ensemble. Il s'y connait vraiment dans ses trucs. Et pourtant, comme je l'ai dit, il a complètement les pieds sur terre, c'est un mec doux. C'était agréable de travailler avec lui. Et très drôle.
Irez-vous voir Breaking Dawn? Je pense que je vais attendre le screener.
Vous n'irez pas avec les fans hurlants? Eh bien, je ne ressens pas le besoin de me mettre dans les rangs, dirons-nous. Et je suis sûr qu'il va y avoir de grandes files d'attentes pour ça. Mais, vous savez, au fond, je sais ce que Rob peut faire en ayant travaillé avec lui. Je n'ai plus besoin de voir Twilight maintenant. J'ai bien entendu regardé les deux premiers, cependant, quand je pensais à lui.
C'est vrai? Oh ouais, bien sûr. Et j'ai regardé Remember Me, et j'ai regardé Little Ashes. Qui est peut-être un film que vous ne connaissez pas, mais il joue un Salvador Dali jeune dans ce film avec un accent espagnol. Et je pensais que c'était plutôt intéressant, très audacieux pour lui de faire ça, et ça m'a indiqué qu'il était un acteur intéressant, sérieux.
Et vous avez été impressionné par son travail dans les deux premiers Twilight? J'ai été impressionné par sa présence à l'écran et beaucoup par son immobilité, et beaucoup d'autres choses. Mais les autres films m'ont montré qu'il avait de l'étendue. Il avait l'étendue que je voulais.
source : New-York magazine
David Cronenberg, qui a reçu un hommage pour sa carrière, juste à temps pour promouvoir "A Dangerous Method», a dit à The Playlist qu'il évitera volontairement le reste de la saison des awards pour qu'il puisse passer ce temps à finir «Cosmopolis».
"Ce n'est pas une critique, mais quand vous faites des films et êtes créatif, vous ne faites pas des films pour vous adapter à la saison des awards», dit-il. «C'est un univers parallèle, et parfois ces univers se croisent plus ou moins, mais je vais fuir et me cacher de tout ça. Je vais à Paris, et je ne serai pas aux awards, je serai heureux dans mon nouveau film. "
Cronenberg a dit qu'il va terminer le mixage-son en France parce que le film est financé comme une co-production Franco-Canadienne. "Le film sera terminé courant Janvier, mais il ne sortira pas avant environ un an, l'année prochaine," prévoit-il. "Robert Pattinson est brillant dedans." Aucun mot sur si oui ou non Cronenberg veut dire que le film ne sortira pas en salles, le fait de passer par le circuit des festivals d'ici l'automne prochain n'est pas clair, donc nous devrons juste attendre et voir. source : indiewire
via RPlife traduction: rpattzrobertpattinson.com
Annouk
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Sujet: Re: David Cronenberg about Robert Pattinson... Ven 16 Déc - 15:28
Bien que David Cronenberg se soit construit une carrière sur ses films qui explorent le côté sombre de l'esprit, il dit aimer pouvoir " avoir du bon plaisir productif" quand il travaille. "J'ai un plateau très léger, et je n'emmerde pas les gens," dit il. Lors d'une pause sur le plateau de son prochain film "Cosmopolis," Cronenberg a fait un détour par les bureaux de Variety pour discuter avec Christy Grosz des défis du financement et pourquoi il ne fera sans doute jamais un film à gros budget avec un studio.
Vous avez travaillé avec de nombreux acteurs Britanniques de haute renommée comme Jeremy Irons et Miranda Richardson. Y a t-il une sensibilité particulière chez ces acteurs qui fonctionne à merveille pour vous ?
La partie du casting que les gens comprennent rarement ou qu'ils n'ont pas besoin de comprendre mais qui est une partie énorme c'est quand vous faites des films indépendants et celà dépend du passeport que l'acteur a . Si vous faites une co-production vous ne le faites pas avec l'Amérique car les Etats Unis n'ont aucun traité de co-production. Cela implique que vous ne preniez pas d'acteurs Américains ou si vous le faites, vous êtes très limité. "A Dangerous Method," n'a techniquement parlant aucun acteur Américain. Viggo a un passeport Danois . ("La star de Cosmopolis") Rob Pattinson est un citoyen du Royaume Uni. Quand vous avez Paul Giamatti dans "Cosmopolis,"c'est le seul acteur Américain, bien que ce soit une histoire américaine qui se situe à New York. Il faut donc prendre cela en considération. Si vous faites un rôle où le personnage parle anglais, vous recherchez des acteurs anglais.Il est vrai qu'ils ont une grande tradition de bons acteurs , et ils montent sur les planches ou font des téléfilms ou des films , ce qui à une certaine époque était typique du Royaume Uni. En Amérique, il y a une stigmatisation si vous venez de la télé. Des mecs comme George Clooney ont dû batailler pour en arriver là, mais au Royaume Uni, il n'y a aucune stigmatisation quand vous avez fait une émission TV. Ce sont des acteurs vraiment expérimentés qui comprennent les différences entre le théâtre, la scène et les films et qui ne sont pas théâtrales quand ils font des films. Ils savent faire ça. Mais lorsque vous travaillez avec des acteurs d'autres pays, ils ne savent pas le faire. Même certains acteurs Canadiens sont très orientés vers le théâtre, et ils ne peuvent pas avoir ce style de jeu d'acteur naturel américain.Donc les acteurs Britanniques sont très attirants et la qualité de leur travail est géniale . Voilà une des raisons principales. C'était souvent des co-productions Canadiennes et anglaises ou franco – canadiennes. Les acteurs anglais peuvent les faire car ça fait partie de l'Union Européenne et c'est le deal et il ne faut pas que ce soit obligatoirement un acteur Français, ça peut être un acteur Britannique. Voilà pourquoi , je travaille souvent avec des acteurs Anglaise.
Le financement n'est jamais facile pour des films indépendants. Pensez vous qu'avoir comme acteur Mortensen dès le début du projet peux attirer plus l'intérêt?
Il vous faut trouver des acteurs qui correspondent au ton du film et qui correspond au budget que vous aurez. Tout le monde sait que pour les films faits par les studios, ils disent " On vous donnera $200 million pour ce film si vous avez Tom Cruise ou Brad Pitt. On est à un niveau différent mais c'est la même dynamique quand vous faites des films indépendants. Ils disent "Ok, on achète les droits pour la France si vous avez des acteurs comme Rob Pattinson ou Paul Giamatti ou d'autres." Vous ne pouvez pas avoir de parfaits inconnus pour vos rôles principaux même si c'est un film indépendant . Vous pouvez présenter au public des acteurs inconnus. Sarah Gadon, par exemple, qui incarne Emma Jung (dans "A Dangerous Method"). Elle est Canadienne. C'est moi qui l'ai découverte. Elle a un grand rôle sympa avec Rob dans "Cosmopolis." Donc , au moment où nous faisions "Cosmopolis," , elle a été un véritable atout. C'est une star montante. Elle attire l' attention, et c'est adorable de voir ça. Et en fin de compte, vous pouvez obtenir un financement.
J'aurais pensé qu'une personne comme Rob Pattinson aurait pu aussi être une aide
Le truc c'est que lui tout seul, ce n'est pas suffisant. On a Juliette Binoche. On a Mathieu Amalric. Il nous fallait une touche française pour le vendre à la France. Paul Giamatti a été important pour attirer les autres pays mais aussi l'Amérique du Nord. Donc un seul acteur, aussi génial ou célèbre qu'il soit, ne peut soutenir à lui tout seul un film. C'est comme ça que ça marche. Ce sont les règles du jeu. Donc je dois jongler et équilibrer tous ces faits: les passeports, l'argent, la célébrité et trouver les bons acteurs pour les rôles. C'est un tour assez délicat pour divertir tout le monde.