Interview de Robert Pattinson avec Pantalla Magazine (Espagne)

source : scans : brandheroin.livejournal.com via livejournal pattinsonlife, traduit à partir de la traduction anglaise de : twilight poison

C'est ça dernière interview de la journée, et Pattinson à l'air épuisé "Je suis sur le point de m'évanouir", dit-il pendant qu'il s'écrase sur le canapé. Sa célébrité démesurée épuiserait n'importe qui. Nous avons encore à attendre 1 an pour le dernier film, et c'est pourquoi Rob est maintenant face à un vide qui l'attend quand la saga sera terminée. Il a 2 films qui vont sortir, mais pour l'instant, l'acteur n'a pas de nouveau projet. Il rigole, "Je ne voulais pas prendre une pause mais..." conscient que c'est étrange qu'une star de son calibre n'a pas de travail qui l'attend. Il y a des rumeurs qu'Hollywood ne sait pas quoi faire de lui une fois que Twilight sera terminé. Pattinson ne semble pas inquiet, et parle sagement de la tornade qu'est sa vie.

Plus d'Edward Cullen. Vous sentez vous libérés ?
Je suis nerveux. Ces dernières années ça n'avait pas d'importance si je faisais un mauvais film, j'avais toujours Twilight et je n'étais pas inquiet.

Et maintenant vous n'avez plus ce filet de sécurité.
Exactement, et c'est effrayant. Je dois bien choisir. Je suis la personne la plus maladroite quand il s'agit de prendre des décisions.

Pourquoi ?
Si je lis un script et que je l'aime, ça veut dire que je ne l'aurais pas (Rires). Je deviens si excité avec l'idée que j'ai en tête que je ne laisse personnes d'autres me donner leurs opinions. Même pas un réalisateur. Je prend le rôle et ensuite ça devient autre chose et je me dis "Qu'est ce que je fous ici?!" et le réalisateur me répond "Je pensais te l'avoir dis..."(Rires).

Est ce qu'il y a eu des pleurs durant le dernier jour de tournage ?
Kristen et moi tournions aux Caraïbes pour la dernière fois. Nous n'avions rien à faire à part s'allonger sur la plage toute la journée, c'était génial. Mais tourner au Canada était dur. 8 mois, 6 jours par semaines, 16 heures par jours. Après une semaine de tournage de nuit nous étions épuisés. Quand ils ont dit "C'est fini!" Nous ne pouvions pas partir d'ici assez vite. La vraie fin viendra avec la première du dernier film. Là ça nous frappera.

La scène de mariage a dû être tourné sous des règles de sécurité très stricte pour éviter les paparazzis. Arrivez-vous à vous concentrer dans ces situations ?
Des écrans de protections étaient utilisés, si vous arrivez à l'imaginer. La partie la plus ennuyeuse était qu'il y avait des paparazzis qui essayaient de prendre des photos. Et vous essayez de faire une scène, ils n'arrêtent pas de la ruiner. Vous essayez d'entrer dans la peau de votre personnage, et c'est dur. Tout ce à quoi vous pensez ce sont les photos qui seront vendues à des magazines médiocres.

Comment avez-vous convaincu les producteurs de vous laisser votre chemise dans les précédents films ?
Je l'ai enlevé dans le premier film, et ils ont dû couper la scène (Rires). Ils ont appris de leurs erreurs je suppose. J'ai l'air d'un vrai idiot. Je déteste ça, je déteste ça, je déteste ça.

Pourquoi ?
Car c'est la seule chose à laquelle vous pensez. Vous vous entraînez non stop et vous commencez à penser à des trucs stupides comme "Je vais avoir l'air gros sous cet angle".

Donc vous vous êtes vraiment entraînés pour la scène de sexe ?
Je savais que je devrais enlever ma chemise. Je me suis entraîné de manière obsessive et je n'ai rien mangé pendant 7 semaines. Quand nous avons fini ces scènes, j'ai commandé une pizza et je l'ai mangé en entier. Ensuite ils m'ont rappelé pour refaire des scènes torse nu, et je n'arrêtais pas de me dire "j'espère qu'il fera sombre".

La scène de la naissance est gore...
Quand nous avons commencé le film, ça semblait impossible de ne pas la faire certifier R Rated. Il y avait tellement de sang. Nous avons eu un vrai bébé pendant 3 mois, et nous étions inquiet de le traumatiser à vie. Nous n’arrêtions pas de lui dire "Nous sommes désolés, nous sommes désolés !"(Rires).

A quel point avez vous changé ?
Je déteste aller dans des bars et faire de la scène. C'est la même chose partout où je vais. Les gens chuchotent autour de vous. Donc, je ne sors plus autant qu'auparavant. On dirait que j'ai pris du recul sur cet aspect.

Souhaitez vous que Twilight soit resté un film indépendant comme tout le monde voulait que ce soit ?
Parfois. Mais peut être que je n'aurai pas été capable d'avoir du travail après ça. Je vais pouvoir gagner ma vie pendant les 20 prochaines années car il y aura toujours des fans de Twilight souhaitant regarder tout ce que je fais, même si ce n'est pas bon. Je pourrais même avoir un emploi stable rien qu'en signant des autographes ! A partir de maintenant, je peux être un vrai loser ! (Rires)

Dans les films d'ados, le casting a besoin d'être des modèles également. Est ce inconfortable ?
Si vous essayez de faire un bon job, et si vous prenez un travail pour la qualité et non pour la gloire ou l'argent, vous êtes un bon modèle. Mais qui est un bon modèle ? Les gens qui semblent les plus nets sont les pires dans la vraie vie.

Il y a des rumeurs comme quoi Bel Ami a des difficultés à sortir car les studios pensent que le public ne veut pas vous voir en méchant.
Ce n'est pas vrai du tout - Je fais ce que je veux (Rires). Si ça marche, bien. Si non, je ça ne me dérange pas. Vous ne pouvez pas courir après votre public, ou vous ne saurez jamais ce qu'ils aiment. Il n y a pas de garantie, vous devez laisser faire les choses.

Vous venez juste de finir Cosmopolis. Que pouvez vous nous en dire ?
Dingue, étrange et différent de tout ce que j'ai pu faire. La seule chose que Cronenberg m'a dit lors du dernier jour de tournage c'était "C'était super amusant!"Je me disais, "Amusant ? De quoi parlez vous ?".

Il semblerait que vous vous êtes encore trompés.
Ouais. Dieu seul sait à quoi ça va ressembler à la fin (rires).

Traduction Sabine © www.rpattzrobertpattinson.com